Yvelinication

- Mer Sep 15, 2010 12:24 am #99598 Pour l'instru effectivement, après je dirais que [url=http://www.youtube.com/watch?v=CE3hb__ylG4&translated=1]Tragedy[/url] ressemble plus au personnage Rza, vu qu'il a un flow assez particulier.

- Lun Sep 20, 2010 2:41 pm #99831 Un site et deux liens utiles qui aident à se poser les bonnes questions...et à y apporter ses réponses :

Le site :
www.youboss.tv

Création :
http://www.youboss.tv/node/140
Business plan :
http://www.youboss.tv/node/149

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- Lun Sep 20, 2010 2:47 pm #99832 [quote="FROST Liam"]Pour l'instru effectivement, après je dirais que [url=http://www.youtube.com/watch?v=CE3hb__ylG4&translated=1]Tragedy[/url] ressemble plus au personnage Rza, vu qu'il a un flow assez particulier.


C'est pourquoi je préfère You can't stop me now.
Un flow aryhtmique et Tragedy est un morceau triste et uniquement triste.
J'aime bien la lourdeur des morceaux de WTC, mais quand il sont accompagnés d'un peu de pêche, de dynamisme, de niaque en paradoxe.

Rules, Release Yo'self, Shadowboxin, CREAM, Bring the pain...sont les premiers qui me viennent à l'esprit.

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- Jeu Sep 23, 2010 7:50 am #99980 Je m'engage sur le mail des Saules qui mène au centre ville pour rejoindre ma compagne et déjeuner avec elle, quand, au coin de la boulangerie, je croise mon ex.
Mon ex, celle avec qui j'ai vécu dix ans.
Nous allons dans la même direction, alors nous faisons ce bout de chemin ensemble.

Je ne l'ai pas vue depuis un an et demi. Je l'avais croisée au même endroit.
J'avais été heureux d'apprendre qu'elle avait refait sa vie.
Je lui parle de la mienne. Ce que j'ai fait, ce qui s'est passé, ce qui a changé.

Attentive, au final elle me dit :
- Putain...T'en a fait des choses!

Je suis surpris. Vraiment surpris. J'ai pas l'impression d'avoir fait "beaucoup de choses", mais je dois confier que je ne vois pas le temps passer.

Le lendemain, je raconte cette anecdote à une collègue et amie : Caroline.
Une femme bien dans sa peau et dans sa tête dont l'avis sensé compte pour moi.
Je conte l'anecdote donc, ainsi que ma surprise à laquelle elle réagit assez vivement :

- "Mais wu-weï, tu te rends pas compte du chemin que tu as parcouru en si peu de temps."

Ma compagne me dit souvent qu'il faut du temps.
[quote="François Mitterand"]Il faut laisser le temps au temps.

C'est marrant parce que ce sont des mots qui reviennent souvent dans ma bouche : "J'ai pas le temps". (sous-entendu pour ces conneries là, pour en perdre qui ne serve à rien).

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- Jeu Sep 30, 2010 9:41 am #100305 [size=150][color=orange]La fainéante[/color][/size]

Je ne m'étais pas rendu sur une course de voitures depuis presque trois ans.
J'avais fait une apparition pour une de quelques heures lors d'un meeting national sans m'approcher de la piste.
J'avais besoin de prendre mes distances avec ce milieu, de connaître "la vie sans" afin de savoir comment elle était "avec".

Je suis venu avec toute l'équipe apporter un peu d'aide à cette voiture dont j'ai conçu le chassis, don tle spièces du moteur sont en partie les miennes (ou l'on étées à un moment, plus exactement). Dans ce véhicule, c'est presque tout le concentré de notre savoir qui sont réunis.

Le chassis est d'un concept d'épure de suspensions et et de géométrie générale qui vise à le plaquer au sol plus on accélère avec.
En Dragster, les principales difficultés sont la motricité et transformer toute l'énergie dans une résultante qui pousse en avant, sans mouvements parasites.

Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que j'aime la philosophie chinoise et, les philosophes antiques chinois illustrent souvent leurs concepts, leurs idées, en pratiquant une analogie avec ce qui est facilement mesurable et compréhensible.

Du bord de la piste, je regarde les runs de 400 m et, plus précisément, j'observe le comportement des voitures.
Il y a plusieurs années, dans un autre forum qui traite du sujet de ces voitures sprinteuses, j'écrivais à un jeune qui demandait conseil qu'une bonne voiture se conduisait avec quelques doigts de la main gauche, des gestes francs de la main droite sur le levier de vitesse, mais surtout, qu'une bonne voiture travaille à ta place.

Me balladant dans les paddocks, mon oeil est attiré par une carrosserie de Sirocco, possée sur un un chassis en traillis tubulaire indubitablement homologué pour les normes NHRA/FIA pour des temps en 7,90s@1/4mile.
Un V8, une boite auto (probablement une TH350), un pont rétréci et deux énormes slicks.

Pour un oeil averti, une auto est comme un cheval en ce sens que l'on recconnait immédiatement une bête taillée pour la course.
Sur la vitre, il est inscrit "8'50". => C'est son index de temps.

Plus tard, je le vois courrir.
Puissant, fluide, rapide, aucun parasite dans le fonctionnement moteur, boite, transmission, motricité, adhérence. Tout est contrôlé, mesuré et...efficace!
C'est sa première passe de la journée et il signe un 8,81s en passant la ligne à 270 km/h.
(pour vous donner une idée, votre citadine, même dopée, la psserait entre 110 et 130 km/h en 15 à 19s)


Une bonne voiture travaille à votre place.

Mais alors, wu-weï, quel est le lien avec la séduction, la vie, ton journal, tes progrès?

C'est simple : a force d epasser des étapes, de monter des paliers je me rends compte d'une chose.
En termes d'efforts, et comparativement aux débuts, plus je deviens "inteliigent", moins je fourni d'effort pour la même quantité de résultat.

Une bonne voiture travaille à votre place tout comme l'intelligence vous tire de la ligne de départ et vous propulse efficacement vers la ligne d'arrivée.
Plus votre intelligence est efficace, moins vous vous battez avec elle, les événements, la piste, l'adhérence.

Plus on est intelligent, plus on est fainéant.

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- Sam Oct 02, 2010 1:11 am #100391 Quelqu'un m'a demandé ce qui me plaisait chez ma nana.
Plutôt qu'une longue énumération de qualités, j'ai préfèré lui dire que c'est la seule femme que j'ai connu qui, alors qu'elle bossait dans la logistique à l'international, avait dû superviser l'affrètement, puis le chargement pendant une journée entière de la cargaison à bord d'Antonov...et que le soir, elle a failli devoir partir avec le fret pour son déchargement et son acheminement. 

Sa singularité n'a rien de commun avec toutes ces filles qui tentent de briller parce qu'elles "connaissent un bar où les cocktails sont pas chers".

...ses anecdotes tirées de son vécu, non plus d'ailleurs!

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- Mar Oct 05, 2010 12:41 pm #100468 [size=150][color=orange]L'implication[/color][/size]

Je vais répondre ici, à un MP.
Qu'est-ce que l'implication?

Et je vais commencer par expliquer où j'en ai entendu parler la première fois :
C'était un stage de formation syndicale, mais on peut retrouver l'implication dans des stages de management.

On nous expliqiait 2 schémas pour construire une revendication.
Maintement, ce schéma s'applique à d'autres domaines.

Le premier schéma était "autoritaire" et délégataire :
Les gens ont un besoin.
Ils l'expriment.
On y répond.
Le "vas négocier pour nous".
Conséquence : pas d'implication.

Le second :
On fait parler les gens de leur problématique.
On élabore des besoins avec eux.
On traduit ces besoin sne une liste de revendications.
On fait nommer parmis eux des délégués qui représentent et portent les revendications et les négocient.
On apporte juste un soutien technique (et d'expérience).

L'implication, c'est prendre part à.

Une femme que l'on ne fait pas l'effort d'impliquer, est une spectatrice, une cliente, quelqu'un qui attend de l'autre qu'il fasse tout => un comportement de consommateur, d'objet.
Une femme que l'on implique, prend sa part de responsabilité, de risque => acteur/sujet.

...encore faut-il qu'elle établisse et formule ses besoins (ou que vous l'y aidiez sans pour autant donner votre chemise en le faisant).

Une femme qui ne se donne pas la peine d'esayer de s'impliquer ne vaut pas la peine que l'on reste avec.

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- Jeu Oct 07, 2010 12:42 am #100545 3 mois que les idées tournaient dans mon esprit, se retournaient et je n'arrivais pas à poser une ligne de mon bouquin.

Je me suis souvenu de l'époque où je n'arrivais plus à écrire dans mon propre journal.
Je n'arrivais pas être sincère. Je voulais travestir, ou (me) raconter autrement que la vérité.
C'est la découverte de cette citation de John Goel sur un site que Stéphane avait recommandé en début de séminaire et dont j'ai fait une devise qui m'avait éclairé et fait retrouvé l'inspiration au clavier :
[quote]Le style, c'est de savoir qui vous êtes, ce que vous avez à dire et de ne pas s'en préoccuper.

Ecrire sincèrement, sans détour, tel que je le pense est un plaisir.
J'ai allumé mon ordinateur.
J'y ai couché les premiers mots qui me passaient par l'esprit, puis enchaîné des pages.

Ce sont mes meilleurs mots, puisque ce sont les miens.

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- Mer Oct 20, 2010 12:44 pm #101107 [size=150][color=orange]Contact! Investisseur. téléphone, 12 heure.[/color][/size]


J'avais rencontré une personne qui connaissais un investisseur immobilier.
72h plus tard, à midi, je reçois un coup de fil sur mon portable.
C'est l'investisseur.

Je m'attendais à quelqu'un qui cherche des affaires de promotion et donc, soit un apporteur d'affaire, soit un mandataire.
Je suis un peu (complétement!) dérouté quand il m'explique son mode fonctionnement et de rémunération :
On fonctionne en marchand de bien. Si on gagne 50 000€ sur un bien, vous en toucher 20%, soit 15 000€.

Les plus perspicaces auraont remarqué que 20% de 50 000€ ne font que 10 000€.

Je suis pris à revers, surpris.
"Gagner du temps" : c'est ce que je pense immédiatement.
Je pose quand même la question pour savoir si il ne travaille pas "en apporteur d'affaire".

Une autre phrase me rassure et m'inquiète à la fois : rapport avec ma mauvaise expérience dans les HYIP : Si vous trouvez un bien, ne vous inquiétez pas de l'argent. Nous avons l'argent.
Phrase qu'il me repète deux ou trois fois.

Un autre point, il me donne toutes ses coordonnées dont l'adresse de ses bureaux et me précise que "si vous avez besoin d'un lieu pour travailler, il y a ici, un bureau avec fax, secrétariat pour les courriers et téléphone."

Il me propose de le rencontrer. Je suis désarçonné comme un petit garçon.
Je ne m'attendais à rien de cela.

Sur le plan "comportemental", il est rapide, clair, précis efficace, bon communiquant et directif.

Je gagne du temps en répondant que je vais rencontrer deux ou trois personnes susceptibles d'avoir des affaires en attente d'investisseurs et qu eje reprendrai contact dés lors.

Debriefing : je me rends compte que j'ai pris peur, que je retrouve mes vieux démons où, lorsque je ne suis pas "acclimaté", que je sens que je ne maîtrise pas une situation (un minimum), je me referme et me replie. Ma réalité s'est manifestée à moi.
L'avantage, c'est que l'apprentissage de la séduction m'a appris à dépasser cela, à le contourner pour y arriver au final.

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- Mer Oct 20, 2010 1:03 pm #101109 [size=150][color=orange]Peser le pour et le contre[/color][/size]

J'enquête.
Je cherche des traces, des comptes, des adresses.
Je veux vérifier.

Tous les renseignements que je trouve correspondent à ce qui m'a été décrit.

Mais je n'ai pas la réponse à cette question : comment fonctionne-t'on en marchand de bien?
Je ne m'étais pas intéressé à cet aspect des professions de l'immobilier et ça m'a coûté la surprise et la perte d'une bonne aprt de mes moyens.
un de mes seuils d'incompétence est sur le plan émotionnel.
Je demande autour de moi, sans forcément que ce soient "des gens qui savent".
Beaucoup d'a-priori sur la mauvaise réputation de cette profession.

Et puis un truc me turlupine : les bénéfices industriels et commerciaux sont taxés à 28 ou 30% (en gros). Comment peut-on être payé 20% et devoir 28% à l'Etat par la suite?

Du coup, je laisse tomber.
C'est peut-être le fruit de croyances limitantes, de la peur de l'inconnu ou bein de celle de me faire plumer comme au coin du bois, mais pour une fois, je préfère être prudent.

Tord ou raison?
Je n'en sais rien.
Mais comme me le disais une fois un ami :
"Si tu as pris cette décision, à ce moment là, c'est que c'était la bonne parce que c'était la tienne."

Je me fies à mon instinct.

Néanmoins, je continues de creuser le sujet et, dernièrement, je croise un architecte que je connais bien et depuis longtemps. J'ai aussi travaillé pour lui.
Je lui parle de mes projets, de l'investisseur, ce qui l'amuse car il m'a vu grandir depuis tout petit. Il me demande :
A : Et il est bien ton investisseur?
W :Ben...j'en sais rien. Justement, je voudrais t'en parler et avoir ton avis.
A : Mais...t'as une affaire? (l'oeil s'allume)
W : Non, hormis un terrain libre qui me plait bien. Ca a été très vite tout ça. Mais de toutes façons, dans le dispositif, il faut un architecte. De ceux que je connais, tu es celui en qui j'ai le plus confiance. J'essaye de monter un réseau. J'ai rencontré plusieurs promoteurs cet été, pour demander à ceux qui savent.
Et puis, je lui propose de déjeuner ensemble pour en parler.
Il sort son téléphone, ouvre son agenda et nous déjeunons ensemble demain.

C'est dur de sortir de son rôle, de son image, de ce que les gens attendent qu'il se produise de soi-même.
Fake it until you make it?
J'aime pas être un acteur au sens de comédien avec une grosse insécurité dont j'ai le sentiment qu'elle peut me trahir et me décrédibiliser.
Je préfèrerais trouver une bonne affaire, une bien juteuse qui fédère autour de l'appât du gain. C'est ce que je faisais dans d'autres jobs commerciaux, précédemment.
Il faut que je transpose à ce monde, que je le réalise.

Mais une question me hante : en suis-je capable?
J'avoue que ça me terrorise autant que cela m'excite.
C'est peut-être aussi l'enjeu que j'y mets.
Et là, à cet instant, je me dis qu'aborder une fille, même très jolie, c'est pas grand chose à côté!

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- Mer Oct 20, 2010 1:05 pm #101110 J'ai trouvé une interview de marchand de bien sur rue de la paix :

[url]http://www.ruedelapaie.fr/tag/marchand-de-biens/[/url]

Ce sont les deux premières parties de l'interview.
Les deux autres vont suivre.

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- Mer Oct 20, 2010 1:13 pm #101111 [quote="wu-we¨"]Une bonne voiture travaille à votre place.

[quote="Booba"]On roule tous à 200.
Certains ont pété l'essieu.

Faut bosser sur le châssis!

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- Lun Oct 25, 2010 12:52 am #101297 [size=150][color=orange]Hasard + intention (du hasard) = destin[/color][/size]


J'aime la philosophie parce qu'elle éclaire l'Homme et que, au-delà de schémas de pensée(s) pré-établis et convenus, voire limitants, elle remet parfois en cause, en perspective les notions que l'Homme peut avoir et donc, lui permettre de mieux percevoir sa place dans le monde.

Comme souvent, je regardais l'émission philosophie de Raphael Enthoven, un dimanche sur arte.
Le sujet du jour est le hasard et, par opposition, la destinée.

Le hasard, vous savez tous ce que c'est et je ne vais pas vraiment m'y attarder.
Ce qui me passionne pendant l'émission, c'est que le hasard est aveugle (comme la justice ou la fortune/chance), ni juste, ni injuste et il n'a pas de sens donc il ne faut pas lui en prêter.
L'idée de la démonstration philosophique du jour, est que lorsque l'on prête une intention au hasard, que l'on cherche à lui donner sens, cela ne se nomme plus le hasard mais la fortune, la chance (ou malchance), la providence ou "qu'on y voit la main de Dieu".
Il y a le fait (du hasard) et l'interprétation du fait.

Il y a donc un fait, l'interprétation du fait, l'intention que l'on prêterait au hasard et là (non, c'est pas le drame)on bascule dans la superstition.

Une semaine plus tard, au réveil et alors que je zappe, je m'attarde sur une émission religieuse. Un homme y témoigne d'une série de faits, fruits du hasard, puis bascule en lui prêtant une intention, puis de cette intention n'y voit plus qu'une interprétation possible de cette "providence" (superstition puisque non factuelle) : la main de Dieu => c'était sa destinée.

Waow!
En 1 minute et 30 secondes, cet homme est passé de "c'est le hasard" à "c'est mon destin. Dieu me l'a fait savoir."
Ce qui en soi, sonnait comme une auto-justification de seulement suivre le chaos de sa vie et de tenter de lui donner un sens.

Rationnellement : Le hasard n'a pas d'intention.
Dés lors qu'on lui en prête une, on n'est plus dans le rationnel mais dans la superstition.

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- Lun Oct 25, 2010 9:18 am #101306 [size=150][color=orange]Fatalitas!(?)[/color][/size]

Si le mot "destin" m'évoque immédiatement de grands hommes, à mesure que je tente de sombrer dans un sommeil préparateur à ma semaine, une idée s'assemble et prend forme.

Le mot "destin" est souvent utilisé avec une autre connotation dans la vie du commun des mortels, voire des malheureux et des malchanceux : la fatalité.

Ainsi, lorsqu'un fait du hasard produit un résultat interprété comme malchanceux, comme une fatalité, il n'en reste pas moins le fruit du hasard qui n'a pas d'intention.

Vous avez tous entendu des "c'est l'destin!" ou "c'est la vie" prononcés comme une fatalité.
Or, si la destinée n'existe pas d'un point de vue rationnel, la fatalité non plus.

Hasard + intention (du hasard) = destin
Hasard + intention (du hasard) = fatalité

Comme le hasard n'a pas d'intention (d'un point de vue rationnel) il n'existe ni destin, ni fatalité.

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- Lun Oct 25, 2010 12:27 pm #101317 [quote="Une fois, Stéphane"]Une opportubnité, c'est binaire.
Soit vous la saissisez.
Soit vous ne la saisissez pas.


J'aime beaucoup cette idée car elle m'a marqué de par sa simplicité, son évidence et sa pertinence.

Si l'on considère rationnellement que le hasard n'a pas d'intention, et donc qu'il n'y a ni destinée, pré-écriture de l'histoire ou fatalité et, que le hasard apporte son lot d'opportunités, alors, l'avenir voire le présent dépendent non pas de conditions extérieures mais de saisir les opportunités et d'y mettre cette intention que le hasard n'a pas : d'une opportunité, faire une chance.

Comment en fait-on une chance?
En transformant cette hypothèse de possible qu'est une opportunité en actes et en faits.

Il dépend donc de chacun de construire sa vie et non pas du hasard ou d'une prédestination.

Chacun a le contrôle de sa vie, dans le succès comme dans l'échec.

Mais ça me pose une autre question : le hasard apporte-t'il son lot d'opportunités à chacun?
Certains ont plus d'opportunités que d'autres. Il y a t'il moyen de "forcer le hasard"?

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