- Ven Nov 01, 2013 5:37 pm
#140173
Et plus sérieusement :
- la lâcheté
Après une discussion intéressante avec Rose, j'étais d'accord avec lui pour ramener la majorité des qualités au courage, ce qui (et ce n'est pas forcément si évident) ramène la plupart des défauts à la lâcheté :
+ lâcheté dans le choix de son/sa partenaire qui "oblige" (si on considère la lâcheté comme une force extérieure à soi ce qui n'est pas forcément le bon point de vue puisqu'il caresse celui des lâches justement) l'homme qui en souffre à rester avec quelqu'un qui ne l'aime pas et/ou qui le met minable.
(Un collègue de classe était tout fier de me dire en septembre qu'il avait finalement emménagé avec son ex de prépa (un an de séparation) qui était aussi la seule fille qu'il ait connu. Il lui envoie au moins 7 messages/jour en lui demandant comment se passe sa journée, etc... Cette fille me jette des yeux d'allumeuse à chaque fois qu'elle me voit, alors même qu'il est avec nous.
Je me mords la langue pour ne pas lui dire que son histoire est foutu, préférant me restreindre au bon vieux « Ah, c'est comme ça que vous marchez tous les deux. Ok, je t'avoue que je fonctionne différemment. »
Hier, sur le quai du métro, il était tout penaud en se demandant pourquoi elle ne lui avait pas répondu de la journée.
Tic tac, tic tac. Combien de temps avant le largage ?
Qu'est-ce que je peux bien faire pour lui ?)
+ lâcheté dans n'importe quel autre domaine qui me semble venir d'une incapacité pour la personne à assimiler le concept
d'investissement : faire une action 1 qui me rapportera moins sur le court terme qu'une action 2, mais beaucoup plus sur le long terme. Que cet apport soit financier (investissement pécunier), ou la fierté de soi (investissement dans un projet personnel).
- les féministes qui ont un manque d'humour encore inégalé dans leur débat (preuve peut-être du manque de cohérence de leur "projet" car on prend toujours avec le plus sérieux les thèses les plus farfelues, peut-être par compensation), qui voient de l'inégalité là où il y a de l'altérité, qui me font
très sérieusement me demander à quoi va ressembler la séduction dans quelques années si leurs idées se diffusent (tenter un badinage entre 2 entités parfaitement indifférenciées c'est comme essayer de faire passer un courant entre deux bornes identiquement polarisées).
- ceux qui refusent la réalité, soit en l'évitant (ce qu'on peut tous faire à un moment donné quand un cas particulier n'implique pas un généralité) soit en la tordant (ce qui est plus condamnable).
Ces gens-là parlent ensuite d'aigreur envers la vie quand ils auraient pu simplement se dire « c'est donc comme ça que ça marche. Très bien, je l'accepte. ». Et choisir ou non de rester dans cet univers (s'ils sentaient pouvoir le supporter) et non pas râler à chaque fois que la réalité leur donnait une piqûre de rappel.
(Ex : ces hommes divorcés à 40 balais qui disent mépriser les femmes quand leur vie amoureuse n'a été qu'une succession d'erreurs et qui se sont acharnés à relancer la machine d'un couple définitivement détruite.
Faire le lien avec la lâcheté des couples par défaut.)
- les parasites : ceux qui recherchent absolument un boulot (ou pas) qui n'apportera fondamentalement rien à la société mais peu importe du moment que leur petit confort/bonheur est respecté.
- la margarine.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.