Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By Jester
#140359 Merci, totalement d'accord animal.

Pour illustrer:

J'ai vu une émission recement ou un mec vendait un produit super à des fermiers, et il faisait 1$ de marge par produit.

Un des investisseurs du panel, dit, "Ok, je veux bien investir, mais il me faut 2$ de marge".

Le gars repond: mais je vend ce produit à des fermiers, la marge honnete c'est 1$...

L'investisseur reponds: Mais vous comprenez, je dois bien vivre et pour vivre je dois faire du profit... (Il s'agit de l'infamous Kevin O'Leary, connu pour avoir vendu pour 4 milliards une entreprises moribonde a mattel, qui a coulé 6 mois plus tard)
Le gars ne se démonte pas et dit: "Désolé, mais la marge honnete c'est 1$ je ne peux pas aller au dela".

Et la un autre investisseur s'est avancé est à dit: "Et bien moi je vais investir, et pour faire du profit, nous allons simplement faire en sorte d'être les meilleurs et que ce produit ai un énorme succès, et nous allons rester sur la marge de 1$, et si nous gagnerons de l'argent parce que nous ferons pleins de ventes." (putain, c'est pas francais ce que je dis la).

Moralité: O Leary, pour moi, c'est un enc*lé qui me dégoute profondément.
Le deuxième investisseur, oublié son nom, c'est un gars bien.

Voila.
By Oksana
#140360 [quote="Geist"]- Les gens qui disent « Ça va ? » pour saluer. (Je leur réponds toujours « NAN. »)

:shock:
By jazzitup_
#140362 Pas si simple, animal et Jester.

Dans les grandes villes, les loyers (=le coût du capital) ont tellement augmenté que les commerces de qualité disparaissent. Je pourrais te citer plusieurs exemples dans la mienne: un magasin de vêtements homme qui était une institution depuis près d'un siècle, un des rares pressings qui prenait du soin...

Et quand tu paies tes impôts, n'oublie pas qu'un tiers de ceux-ci part dans la poche des détenteurs d'obligations d'Etat (=le coût du capital, encore).

J'aimerais bien vivre dans un monde idéal, là j'ai l'impression qu'il faut un peu de Kevin O'Leary dans chaque entrepreneur simplement pour survivre.
Avatar de l’utilisateur
By Jester
#140363 Un peu, why not, on vit pas chez les bisounours, mais 100%, c'est être une raclure. désolé.
By jazzitup_
#140367 Jester, je veux dire que le cadre économique actuel favorise les raclures. Si t'as une boîte dans la construction, tu te feras toujours gratter lors d'un appel d'offre public par une raclure qui a monté une structure de sous-traitance pour employer des ouvriers au black. D'ailleurs être le parfait homo economicus rationnel dénote de la maladie mentale:

[url]http://www.cell.com/trends/cognitive-sciences/abstract/S1364-6613(13)00202-7[/url]

On doit tous composer avec ça. Et comme chantait Balavoine, "il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête".
Avatar de l’utilisateur
By S.Mimura
#140370 [quote="animal"]
Acheter une boite qui tourne bien et "optimiser" en virant du monde pour obtenir 12% de rentabilité (j'ai en tête la scène du coeur des hommes où Darmon et Lavoine expliquent à leur investisseur que la boite va bien et qu'il n'y a pas besoin de licencier, et l'autre leur réclame ses 12% sans comprendre), c'est lamentable.

Ce n’est pas de l'investissement, c'est du pillage. Ca existe, mais moins souvent qu'on veut bien le croire.

Donc on peut éventuellement conclure en disant que personne n’aime les pillards, les connards et les négriers. Lapalissade.

Dommage que ce soit parti dans tout les sens…
By Geist
#140376 [quote="Oksana"][quote="Geist"]- Les gens qui disent « Ça va ? » pour saluer. (Je leur réponds toujours « NAN. »)
:shock:
Et qui n'attendent pas de réponse, s'entend.

En revanche, j'aime bien qu'on me demande comment je vais pour savoir comment je vais - et je le fais aussi. Un « Salut, comment ça va ? » sincère, c'est très bien.

Mais le « Ça va ? » - ou plutôt, « Ça va ! » - vide de sens a comme effet pervers que quand tu pose vraiment la question, tu n'as pas de vraie réponse.
Avatar de l’utilisateur
By Thorgal
#140390 Ma liste de dégoûts :
-Les catastrophologues. J'ai beaucoup de mal avec les plombeurs d'énergie plus ou moins professionnels, ceux qui se vautrent dans le "tout va mal, tout va aller de plus en plus mal, demain le chaos" comme des cochons.
-Etant donné que personne ne bave jamais autant sur le pouvoir que les gens qui n'en ont aucun sur eux-mêmes, j'inclurais également les gens cupides, ceux qui cherchent à dominer (plutôt que ceux qui cherchent à élever les autres), bref, les petites merdes qui veulent de l'importance.
-La violence physique.
-Certains malades mentaux.
-Les araignées (la bestiole la plus dégoûtante au monde, presqu'encore plus morte que vive.)
By Hazesto
#140397 [quote="Thorgal"] -La violence physique.

Pourquoi?
A part donner des coups à quelqu'un sans raison, je vois ça plutôt comme pouvant être une obsession pour certains: dans les arts martiaux par exemple ou dans l'effort physique, qui sont aussi de la violence physique.
Avatar de l’utilisateur
By DesEsseintes
#140400 [quote="Hazesto"]Je vois ça plutôt comme pouvant être une obsession pour certains: dans les arts martiaux par exemple ou dans l'effort physique
Ou dans Orange mécanique... 8)

[img]http://www.ode-a-la-mode.fr/wp-content/uploads/2011/03/Orange-mecanique.jpg[/img]
By Synchronn
#140402 Le topic aurait du s'appeler ; Le Top 5 des petits tracas qui embêtent les midinettes.
On a une belle brochette de chochottes.
Avatar de l’utilisateur
By Thorgal
#140408 [quote="Hazesto"][quote="Thorgal"] -La violence physique.

Pourquoi?
A part donner des coups à quelqu'un sans raison, je vois ça plutôt comme pouvant être une obsession pour certains: dans les arts martiaux par exemple ou dans l'effort physique, qui sont aussi de la violence physique.

C'est vrai que j'aurais pu préciser ce que j'entends par là ! J'aurais dû parler de violence physique à mauvais escient. C'est clair qu'il peut parfois s'avérer indispensable de se montrer violent et comme (presque) tous les mecs, il peut m'arriver d'avoir envie d'en coller une.
Ceci dit, concernant tes exemples, ce n'est pas vraiment le fait de frapper quelqu'un qui est intéressant dans les arts martiaux je pense (idem pour le sport en général, personne ne cherche inutilement à se faire mal.)
Avatar de l’utilisateur
By coug
#140421 [quote="animal"]Acheter une boite qui tourne bien et "optimiser" en virant du monde pour obtenir 12% de rentabilité (j'ai en tête la scène du coeur des hommes où Darmon et Lavoine expliquent à leur investisseur que la boite va bien et qu'il n'y a pas besoin de licencier, et l'autre leur réclame ses 12% sans comprendre), c'est lamentable. Les mecs ne résonnent pas en cherchant à apporter un plus, mais à rationaliser les coûts à tout prix. Et je suis le premier à considérer qu'un travail n'est pas un dû et qu'il devrait être aussi facile de licencier que d'engager, mais pour d'autres raisons.
Je ne connais pas la boite dont tu parles, mais je connais bien la situation de Novartis.

Et ce que les gens peinent à comprendre, au dela du fait que Vasella (le CEO) était sous-payé à 40 millions de CHF par année compte tenu des dizaines milliards qu'il a permis à l'entreprise d'apporter, alors même que ses concurrents principaux se cassaient méchamment la gueule, et donc, les centaines de millions d'impots qu'ils ont payés à la Suisse, qui ont permis de financer tout un tas de trucs sociaux - C'est que c'est pas parce-qu'aujourd'hui ca va bien, que ca ira bien demain.

Parfois des rationalisations sont nécessaires pour préserver le long terme. Exemple avec Goodyear dans le Nord de la France. Ils ont un repreneur (Titan), mais il exige le licenciement des +1'000 employés et il fera tourner l'entreprise plus qu'avec env. 300 employés après. C'est 300 emplois ou 0. Le choix devrait être fait rapidement. Et si Goodyear avait fait une restructuration il y a une demi douzaine d'années, ils auraient peut être pu ne pas en arriver là et continuer à tourner avec 700 ou 800 employés.

Tout ca pour dire qu'il est économiquement erroné de vouloir faire des déductions générales du jour "toutes les restructurations effectuées alors que l'entreprise fait du bénéfice sont abusives et ethniquement condamnables."


Par ailleurs pour ceux qui critiquent la "cupidité" ou la "luxure", ca me mets toujours un red-flag psychologique, car souvent ce qui viens derrière c'est un discours communiste, pardon, anti-libéral pour justifier des mesures fiscales imbéciles. Il est incontesté que les recettes fiscales pour un Etat sont une courbe en cloche (donc qui monte, qui atteins un point culminant puis qui descends). Avec en axe des x le taux de prélèvement et en axe des y les revenus en milliards. Donc passé ce point culminant, plus on augmente les prélèvements obligatoires, moins l'Etat aura de recettes en volume in fine. C'est exactement ce qui se passe en RDF (République Démocratique de France) actuellement: Le taux de prélèvement a augmenté, mais Bercy a récolté moins que sous Sarkozy. D'ailleurs la Russie n'a jamais eu autant de rentrées fiscales depuis qu'ils ont introduit leur flat-rate pour le personal income à 13%. Evidemment ils ont aussi des cotisations sociales qui se déduisent du salaire brute, mais le principal est là. 13% de flat rate, ce qui est logique, un revenu à 2 millions payera 13% sur 2 millions, ce qui fait déjà une somme considérable en volume.

Ce qui est primordial est de considérer la fiscalité comme une source de revenu pour faire tourner un Etat (un vrai Etat, qui ne laisse pas ses pauvres crever dans la rue, etc.). Et ne surtout pas considérer la fiscalité comme une soit disant "répartition sociale", car cette idéologie amène exactement le contraire (moins de recettes en volume, donc un Etat affaibli, qui ne pourra remplir toutes ses fonctions régaliennes correctement).
Avatar de l’utilisateur
By coug
#140424 A noter que le point culminant dépends de plusieurs variables, qu'on peux expliquer avec un modèle statistique prévisionnel qui aura un R2 (carré) significatif, au dessus des 50%.

Donc le point culminant en Russie n'est pas forcément le point culminant en France, qui serait quelque part entre les 13% et la situation actuelle. C'est à chaque pays de trouver le siens, en tenant compte du contexte culturel (dimensions de Hofstede, par exemple), qui influent aussi l'acceptation de la population vis a vis de l'impôt.

En Suisse par exemple, plusieurs cantons ont récemment baissés leurs impôts pour rester compétitifs, car sinon ils courraient à la faillite. Pourtant c'était déjà plus bas que d'autres pays européens...