- Mer Juil 21, 2010 3:25 pm
#97498
On parle souvent des contacts physiques, mais ce qui est aussi important c'est la proximité. Par exemple après le rendez-vous lorsque vous faites quelques pas ensembles, vous vous tenez plus près, vos mains se frôlent, se touchent "accidentellement". C'est le premier palier de l'escalade. Soit tu le provoques, soit elle le fait.
Si ça se prolonge sans qu'elle montre la moindre gène, tu peux enchainer sur des taquineries, elle te pousse en riant ou l'inverse, tu la pousses doucement. Il faut essayer de mettre en place un jeu dans lequel on change de registre de communication : moins de paroles, plus de contacts et plus de rires.
Puis à un moment ou à un autre tu lui prends les mains, ou au moins une. Là en général le jeu s'arrête, et les contacts ne sont plus taquineries mais caresses. Pas besoin d'aller bien loin : tu lui caresses la main, doucement, en restant très proche d'elle.
Puis vous vous embrassez.
Exemple :
Il y a deux semaines, cinéma avec une demoiselle. Nous avions beaucoup parlé, mais je ne l'avais encore jamais touchée (elle si : sur l'épaule, et sur l'avant bras). Donc pendant la séance, je me demandais comment initier les contacts.
1) La
proximité : d'elle-même, elle se tenait très proche de moi, regardant le film la tête penchée vers mon épaule. Donc : proximité, ok.
2)
Jeu : dans le film (une nullité que je ne citerai pas
) les personnages se mettent à danser. Je lui prends la main en lui glissant à l'oreille "hey, nous aussi on danse", et nous dansons assis en riant.
3) Une fois le jeu terminé, je fais mine de retirer la main mais l'espace d'une demie seconde elle la retient : commencent les
caresses. Comme je ne voulais pas l'embrasser devant pareille nullité, les caresses se prolongent durant toute la fin du film.
4) Une fois dehors, je fais mine de précipiter notre séparation pour provoquer une résistance, je lui lance : "
Ah, c'est ici que nos chemins se séparent, si tu passes directement par là (la rue qui était en face de nous), c'est plus court pour rentrer chez toi", ce à quoi elle me répond : "
non, je préfère prendre la rue machin (celle que je prends moi, ce qui est un détour pour elle)."
Nous empruntons donc la rue en question et, suite logique aux caresses, je lui
prends la main et nous marchons ainsi.
5) Enfin nous devons nous séparer. Je lui lâche la main (dans l'idée, pour créer un certain manque, qu'elle pourra compenser par le baiser), mais je reste très près d'elle. Je sors une banalité du genre "c'était une bonne soirée". Nous nous regardons, toutes les conditions sont réunies, l'escalade est correcte et ne pas s'embrasser alors que nous somme si proches, que nous avons passés trente minutes à nous caresser et que quelques secondes plus tôt nous nous tenions la main, serait anormal.
Alors je me penche comme pour lui faire la bise, le premier. Elle doute : je lui ai lâché la main, et maintenant je vais lui faire la bise ? Nos bouches dévient et
nous nous embrassons. Elle se met sur la pointe des pieds et je la tiens par les hanches.
Sinon toujours pour l'escalade, il m'est arrivé d'utiliser
en complément des vieux coups d'étudiant en médecine commençant par : "oh mais tu es toute excitée, laisse-moi prendre ton pouls" en lui prenant le poignet.
).