- Mer Aoû 11, 2010 2:57 pm
#98173
[quote="Transcendantal"]
C'est exactement ce que je vis aussi, si bien qu'au bout d'un moment, ça m'a éjecté du groupe (enfin, je me suis éjecté moi-même, ou au moins, j'ai pris mes distances).
Après, j'ai peut-être fait l'erreur de trop en dire sur ma volonté de changer (et donc de savoir séduire).]
La pire erreur qu'on puisse faire quand on cherche à changer est d'en parler aux autres, ils savent toujours tout mieux que toi, veulent s'en méler et au final ont toujours une bonne raison de te dire que ça n'en vaut pas la peine.
Quand j'ai maigri, un de mes collègues n'arrêtait pas de me dire "c'est bon maintenant, pas la peine d'en faire plus", "ca va, tu as le droit aux pizzas" (tous les midis...) ou "ca y est, tu as assez maigri, tu peux arrêter et manger des pizzas maintenant" (véridique...)
[quote="Transcendantal"]Mais pourquoi les membres d'un groupe ne veulent-ils pas faire comprendre (plutôt que dire) la vérité (qui blesse) et finalement éjecter qqn du groupe ou s'éjecter par eux-mêmes de ce groupe ? Parmi les raisons, j'en vois une : la peur de se retrouver seul et de quitter sa zone de confort, donc la volonté de ne pas changer... car changer est justement le genre de choses qui peut engendrer, au début du processus, la solitude pour celui qui change (à moins d'avoir un autre groupe tout de suite "sous la main", mais si c'était le cas, la vérité ne serait-elle pas dite sytématiquement et sans concession ?).
Et toi, ça t'a pas un peu, disons, marginaliser dans le groupe ?
La raison est simple: la plupart des gens fuient les conflits. Dans notre démarche, que plus ou moins tous les membres de ce forum font, on réalise qu'il y a des gens qui ne valent pas l'énergie qu'ils nous coûtent, et comme on devient dans le même temps moins gentils, plus durs, on a tendance à ne plus les tolérer et à s'en couper.
Je pars désormais du principe que je ne fais plus d'effort avec eux, et mon seul objectif est de m'amuser, si tu t'éclates les gens suivront d'eux-même.
Je me suis finalement un peu marginalisé dans le sens où j'ai fait ma vie sans les attendre, mais en leur laissant toujours la possibilité de me suivre ou de me rejoindre, et ils ont fini par le faire. Je ne te dis pas de ne faire aucune concessions, mais certaines valent la peine et d'autres non.
Trois jours après mon retour de vacances, il est l'heure de faire un petit bilan avec un peu de recul: Je n'ai aucune conquête à mon actif ces 15 jours à l'étranger, pas par manque d'opportunités mais parce que je les ai mal gérées. Rien à voir avec un gros échec, j'ai juste atteint le palier suivant de mon évolution, c'est à dire que je sais attirer et garder l'attention d'une fille, m'imposer, faire en sorte qu'elle me suive et l'isoler.
C'est après que ça se gate, car je ne sais pas encore sexuer, vu que mes succès précédents les filles s'en sont chargées pour moi (je m'en rends compte avec le recul...). Je commence à comprendre les bases à travers ces expériences et le comportement d'un de mes colocs cet été, avec le séminaire qui arrive j'espère comprendre rapidement ce qui me manque.
J'ai cherché à savoir quelle image j'envoyais au premier abord, en demandant à une fille à peine rencontrée ce qu'elle avait perçu de moi (évidemment on se grille, mais c'est intéressant). Je me suis fait une amie, je n'étais pas plus attiré que ça et je lui ai posé la question, la réponse a été surprenante: Je suis très froid au premier abord, très sympa quand on commence à discuter avec moi, j'ai l'air d'un homme, adulte, qui sait ce qu'il veut et où il va, et bizarrement il semble que je sois justement sexué au premier abord, du fait de cette froideur et de cette détermination apparente. C'est bizarre de s'entendre dire ça alors que j'ai parfois l'impression d'être un petit garçon face aux filles, mais ça fait plaisir finalement.
Fait surprenant, je suis devenu tactile. J'étais le genre de personne qui se crispe dès qu'une fille le prend dans ses bras, et c'est passé. Pour vous resituer le contexte, on était 3 garçons et 3 filles dans l'appart, 3 chambres, mon pote Lionel et moi on a pris la chambre avec la salle de bains mais un grand lit. Lui est super à l'aise et du coup, 2 des filles ont passé leur temps à venir trainer avec nous dans le lit, sans (trop) d'ambiguité mais à la recherche de câlins... Du coup, un soir où j'étais un peu endormi, je me suis lâché sans réfléchir et les jours suivants, non seulement je n'étais plus géné quand elles venaient se blottir dans mes bras, mais c'est moi qui y allait... Je pensais que c'était juste avec elles mais hier, je vais boire un verre avec une amie, quand elle arrive elle me prend dans ses bras et me serre et j'étais juste bien, à répondre normalement, Puis tout le pot, on est restés en contact physique, d'une manière ou d'une autre. Je vais voir si ça se confirme mais si c'est le cas, c'est une grosse victoire sur moi même et une épine dans le pied en moins pour apprendre à sexuer...
Je commence à démystifier le baiser, ça fait un moment que c'est en route vu certains potes fêlés avec qui je traine, dont le jeu favori en soirée est d'embrasser un max de filles et qui m'entrainent avec eux, mais j'en ai franchement moins peur, même si mon problème principal est d'arriver à la position où il devient inévitable, parce qu'il découle de tout le reste. En tout cas, j'ai compris que ça ne servait à rien d'attendre le moment parfait où les violons se mettent à jouer, et qu'il ne faut pas attendre non plus la fin de la soirée, le créneau est passé et on a juste l'air d'un con...
Hier soir, pour m'ôter un peu de pression, j'ai pris RDV avec Jo, mon petit plan c.. habituel, comme ça je vais repartir en vacances détendu et sans pression, je pensais la revoir juste avant de partir mais il s'avère qu'elle part au même endroit que moi donc on a un plan de secours mutuel au cas où...
Globalement de bonnes vacances, j'ai énormément progressé et trouvé de nouveaux obstacles mais je pense que je vois le bout du tunnel, je ferai le prochain bilan de mes progrès mi-septembre, quand on repartira à la chasse aux inconnues avec Piano