- Mar Juin 02, 2015 11:10 am
#170274
Juin. Voilà 6 ans de ma vie que ce mois est synonyme de livres éparpillés aux quatre coins de ma chambre, de plans dessinés au feutre indélébile sur mon board paper et, globalement, d'un allongement du temps qui semble s'étirer sans fin, jusqu'à la date fatidique entourée sur mon calendrier : "27 JUIN, FIN DES EXAMENS".
Qu'à cela ne tienne, pour occuper mes quelques heures de détente entre deux partiels, j'ai décidé de commander le séminaire "langage des femmes, module 1". Je livre ici ma réaction à chaud puisque je viens à l'instant de terminer l'audition. J'ai d'ailleurs l'intuition qu'il faudra une deuxième écoute pour pouvoir apprécier pleinement les concepts distillés dans ce séminaire, mais passons.
Dans un premier temps; un mot clignote en grand dans mon esprit ( un peu comme apparaissent les titres des films de Quentin Tarantino): amertume
Amertume, parce que je ressors toujours d'une intervention de Stéphane avec une petite pointe au coeur. "Bon sang, le monde (des femmes) est-il si ignoble? Serait-ce une guerre impitoyable à laquelle il faudrait se livrer pour gratter sa petite couche de bonheur?" Il s'agit probablement d'une réaction normale à ce qu'on appelle ici, il me semble, la gifle de la réalité.
Car après quelques minutes, l'amertume laisse place à un sentiment plus noble: l'humilité.
L'humilité de l'auteur d'abord, qui nous offre ses expériences de vie digérées, prémâchées et surtout conceptualisées à travers ses lunettes de sociologue (je rappelle à certains qu'il y a une certaine méthode, une certaine rationalité que Stéphane s'efforce d'adopter dans ses interventions; méthode que, avec ma formation de juriste, je me sens incapable de réaliser par moi-même).
L'humilité vis-à-vis du sujet ensuite, puisque ce dernier se propose d'éclairer le comportement de la gente féminine, sans pour autant se targuer de posséder la science infuse. Tiens, ça me rappellerait presque le mythe de Platon et de la caverne, que j'ai pu apprendre en troisième avec mon prof de latin grec (oui, j'ai eu la chance et le bonheur de suivre des cours de latin grec, et c'est probablement une des choses qui m'a le plus aidé dans la vie).
Enfin, et c'est probablement là que Stéphane frappe un grand coup, l'humilité qui s'impose progressivement à moi. Cette sensation de libération, un peu comme lorsque la pluie vient frapper une terre en sécheresse depuis des mois. Et c'est un homme sain d'esprit qui vous parle, à moins que l'écoute d'un séminaire soit l'équivalent d'un shoot d'acide.
Je conclus par un gage, qui ne pourra se vérifier que dans quelques jours, semaines, mois ou années: celui d'avoir fait le meilleur investissement possible sur ma vie.
Qu'à cela ne tienne, pour occuper mes quelques heures de détente entre deux partiels, j'ai décidé de commander le séminaire "langage des femmes, module 1". Je livre ici ma réaction à chaud puisque je viens à l'instant de terminer l'audition. J'ai d'ailleurs l'intuition qu'il faudra une deuxième écoute pour pouvoir apprécier pleinement les concepts distillés dans ce séminaire, mais passons.
Dans un premier temps; un mot clignote en grand dans mon esprit ( un peu comme apparaissent les titres des films de Quentin Tarantino): amertume
Amertume, parce que je ressors toujours d'une intervention de Stéphane avec une petite pointe au coeur. "Bon sang, le monde (des femmes) est-il si ignoble? Serait-ce une guerre impitoyable à laquelle il faudrait se livrer pour gratter sa petite couche de bonheur?" Il s'agit probablement d'une réaction normale à ce qu'on appelle ici, il me semble, la gifle de la réalité.
Car après quelques minutes, l'amertume laisse place à un sentiment plus noble: l'humilité.
L'humilité de l'auteur d'abord, qui nous offre ses expériences de vie digérées, prémâchées et surtout conceptualisées à travers ses lunettes de sociologue (je rappelle à certains qu'il y a une certaine méthode, une certaine rationalité que Stéphane s'efforce d'adopter dans ses interventions; méthode que, avec ma formation de juriste, je me sens incapable de réaliser par moi-même).
L'humilité vis-à-vis du sujet ensuite, puisque ce dernier se propose d'éclairer le comportement de la gente féminine, sans pour autant se targuer de posséder la science infuse. Tiens, ça me rappellerait presque le mythe de Platon et de la caverne, que j'ai pu apprendre en troisième avec mon prof de latin grec (oui, j'ai eu la chance et le bonheur de suivre des cours de latin grec, et c'est probablement une des choses qui m'a le plus aidé dans la vie).
Enfin, et c'est probablement là que Stéphane frappe un grand coup, l'humilité qui s'impose progressivement à moi. Cette sensation de libération, un peu comme lorsque la pluie vient frapper une terre en sécheresse depuis des mois. Et c'est un homme sain d'esprit qui vous parle, à moins que l'écoute d'un séminaire soit l'équivalent d'un shoot d'acide.
Je conclus par un gage, qui ne pourra se vérifier que dans quelques jours, semaines, mois ou années: celui d'avoir fait le meilleur investissement possible sur ma vie.
Je veux que tu saches, au lieu d’en avoir peur, que tu saches que tu mourras un jour.
Fight Club, Tyler au narrateur
Fight Club, Tyler au narrateur