- Lun Oct 11, 2010 2:59 pm
#100811
1m78 pour 67 (bon, allez 68kg - je fais ma fille).
Rien d'extraordinaire.
Jeune, quand je finissais au commissarait, les flics disaient toujours :
C'est lui? Bah!?...Pourtant, il a pas l'air.
Non. Ce n'est pas physique.
Ma théorie est que c'est mental, que ça vient de la mentalité.
La peur de celui qui l'éprouve se ressent et...il la projette inconsciemment.
La peur vient du fait de penser ne pas garder le contrôle, ne pas contrôler.
Or, on ne peut pas tout contrôler.
Se réfugier dans des "et si ceci, et si cela", c'est tenter de conserver le contrôle d'un fait hypothétique. C'est
continuer de refuser d'accepter de ne pas pouvoir tout contrôler.
Accepter que ce la puisse arriver.
Accepter que l'on ne puisse pas le maîtriser.
Accepter l'idée qu'un jour on puisse être victime. (ça, ça demande du travail sur l'ego...)
C'est déjà se débarasser de l'angoisse de le devenir parce que toute l'énergie que vous dépensez à vous "préparer" est une énergie mue par un sentiment négatif qui génère du négatif.
Lacher prise, c'est accepter que l'on puisse finir ensanglanté ou mourrant dans un caniveau.
Saviez-vous que sur les champs de bataille, les hommes agonisants qui avaient eu une femme et eu le sentiment d'avoir été aimés mourraient dans le calme et une forme de sérénité, tandis que ceux qui ne l'avaient pas vécu, mourraient en criant qu'ils ne voulaient pas mourrir et en appelant leurs mères?
Il y a une phrase de NTM que j'aime bien :
[quote]On a tutoyé tellement de fois le bonheur qu'on pourrait mourrir demain, sans regrets, sans remords.
Mais pour le penser, encore faut-il avoir eu et avoir une belle vie. =>
get a life (et savoir l'apprécier)
L'agresseur
L'agresseur a toujours une peur viscérale de celui qu'il agresse.
Il a peur qu'il soit une menace, qu'il le concurence, qu'il le ridiculise, bref : qu'il lui fasse perdre une once de "pouvoir".
Mais le pouvoir n'émane pas de l'emprise de la force, mais du respect que l'on inspire à autrui. La crainte et le respect que l'on inspire sont deux opposés.
C'est là qu'il faut cibler l'insécurité de l'agresseur et le
rassurer.
Agresser quelqu'un n'est pas un acte rationnel.
Si vous apportez une réponse rationnelle (bien qu'émotionnelle) à une motivation irrationnelle d'un agresseur, vous lui offrirez une chose rare pour lui (la preuve en est la manifestation agressive dans son comportement) : la paix.
Simplement dire : "Mais tu sais? Moi, je te veux aucun mal." En souriant sincèrement vous vaudra plus de respect et de paix qu'un affrontement.
Et puis, quand on n'a plus peur : les autres le sentent instantanément. Vous ne les "menacez" plus.