- Ven Oct 16, 2015 6:04 am
#174009
"A date is an experience you have with another person that makes you appreciate being alone."
Larry David
Larry David
- Lun Oct 26, 2015 3:50 pm
#174184
[img]https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xft1/v/t1.0-9/12143158_10208228918104717_529151057184857295_n.jpg?oh=2f104ad0a373e9c8ae39b59fdb4ede3e&oe=56BE7397[/img]
- Jeu Nov 05, 2015 12:51 pm
#174379
"Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter - Quelquefois trois" _ A.Dumas Fils
- Mar Nov 10, 2015 7:47 pm
#174475
Une sélection de citations de Montherlant que j'avais notées il y a quelques mois. (Les jeunes filles)
1) Je ne sais plus de quoi parlait Montherlant dans ce passage mais cela me fait penser au brisage de glace.
"Et quand déception il y aurait, ne serait-elle pas mille fois préférable à cet empoisonnement par l'inaccompli, qui ne vous permet pas de vous libérer d'un être ?"
2) No comment. Très drôle.
"Ils convinrent d'aller au concert. Costals choisit le plus cher de Paris, car, lorsqu'on est avec une femme, il ne s'agit pas que ce soit bien, mais seulement que ça coûte beaucoup d'argent."
3) Sur le réseau.
"On est saisi par le grand nombre de choses heureuses que les gens manquent, simplement parce que, faute de relations, ils n'ont pas su à quelle porte frapper. Et c'est à coup sûr une tragédie, que ces portes qui ne demandaient qu'à s'ouvrir sur des édens, et qui ne se sont pas ouvertes, parce qu'on est passé à côté."
4) Enfin sur les rapports hommes/femmes.
"La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrimée, et rivée ; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini ; on parle d'allumeuses, que ne parle-t-on plus souvent d'allumeurs ? L'homme prend et rejette ; la femme se donne, et on ne reprend pas, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné."
1) Je ne sais plus de quoi parlait Montherlant dans ce passage mais cela me fait penser au brisage de glace.
"Et quand déception il y aurait, ne serait-elle pas mille fois préférable à cet empoisonnement par l'inaccompli, qui ne vous permet pas de vous libérer d'un être ?"
2) No comment. Très drôle.
"Ils convinrent d'aller au concert. Costals choisit le plus cher de Paris, car, lorsqu'on est avec une femme, il ne s'agit pas que ce soit bien, mais seulement que ça coûte beaucoup d'argent."
3) Sur le réseau.
"On est saisi par le grand nombre de choses heureuses que les gens manquent, simplement parce que, faute de relations, ils n'ont pas su à quelle porte frapper. Et c'est à coup sûr une tragédie, que ces portes qui ne demandaient qu'à s'ouvrir sur des édens, et qui ne se sont pas ouvertes, parce qu'on est passé à côté."
4) Enfin sur les rapports hommes/femmes.
"La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrimée, et rivée ; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini ; on parle d'allumeuses, que ne parle-t-on plus souvent d'allumeurs ? L'homme prend et rejette ; la femme se donne, et on ne reprend pas, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné."
- Mar Nov 10, 2015 9:30 pm
#174478
[quote="Simon"]4) Enfin sur les rapports hommes/femmes.
"La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrimée, et rivée ; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini ; on parle d'allumeuses, que ne parle-t-on plus souvent d'allumeurs ? L'homme prend et rejette ; la femme se donne, et on ne reprend pas, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné."
C'est marrant mais ce sont des citations comme celle-là qui me donnent l'impression qu'une partie de Montherlant a mal vieilli par rapport à la réalité actuelle des relations hommes-femmes... Un brin trop catégorique, trop figé. Les jeunes filles de Montherlant ont pratiquement des mentalités de trentenaires d'aujourd'hui. Même leur insouciance, leur moralité et leurs fantasmes paraissent désuets et ont un coté "carte postale" par rapport aux jeunes filles d'aujourd'hui.
Sinon une petite sortie tirée du Maître de Santiago qui m'était restée: "Tant de choses ne valent pas d'être dites. Et tant de gens ne valent pas que les autres choses leur soient dites. Cela fait beaucoup de silences".
"La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrimée, et rivée ; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini ; on parle d'allumeuses, que ne parle-t-on plus souvent d'allumeurs ? L'homme prend et rejette ; la femme se donne, et on ne reprend pas, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné."
C'est marrant mais ce sont des citations comme celle-là qui me donnent l'impression qu'une partie de Montherlant a mal vieilli par rapport à la réalité actuelle des relations hommes-femmes... Un brin trop catégorique, trop figé. Les jeunes filles de Montherlant ont pratiquement des mentalités de trentenaires d'aujourd'hui. Même leur insouciance, leur moralité et leurs fantasmes paraissent désuets et ont un coté "carte postale" par rapport aux jeunes filles d'aujourd'hui.
Sinon une petite sortie tirée du Maître de Santiago qui m'était restée: "Tant de choses ne valent pas d'être dites. Et tant de gens ne valent pas que les autres choses leur soient dites. Cela fait beaucoup de silences".
- Jeu Nov 12, 2015 6:14 pm
#174513
C'est pas faux ce que tu dis là. Une citation qui elle n'a pas vieilli. Céline dans Voyage au bout de la nuit. Attention elle fait mal même si criante de vérité. Il parle d'une danseuse, très jolie fille qu'il fréquente.
- Jeu Nov 12, 2015 6:17 pm
#174514
"On perd la plus grande partie de sa jeunesse à coups de maladresses. Il était évident qu'elle allait m'abandonner mon aimée, tout à fait et bientôt. Je n'avais pas encore appris qu'il existe deux humanités très différentes, celle des riches et celles des pauvres . Il m'a fallu, comme à tant d'autres, vingt années et la guerre, pour apprendre à me tenir dans ma catégorie, à demander le prix des choses et des êtres avant d'y toucher, et surtout avant d'y tenir."
- Mer Déc 02, 2015 2:19 pm
#174975
Trouvées dans deux papillottes d'affilées.
[url=http://www.noelshack.com/2015-49-1449062256-img-2658.jpg][img]http://image.noelshack.com/minis/2015/49/1449062256-img-2658.png[/img][/url]
[url=http://www.noelshack.com/2015-49-1449062256-img-2659.jpg][img]http://image.noelshack.com/minis/2015/49/1449062256-img-2659.png[/img][/url]
[url=http://www.noelshack.com/2015-49-1449062256-img-2658.jpg][img]http://image.noelshack.com/minis/2015/49/1449062256-img-2658.png[/img][/url]
[url=http://www.noelshack.com/2015-49-1449062256-img-2659.jpg][img]http://image.noelshack.com/minis/2015/49/1449062256-img-2659.png[/img][/url]
- Ven Déc 04, 2015 1:11 pm
#175001
[img]http://qqcitations.com/images-citations/quote-avant-de-vous-diagnostiquer-comme-depressif-ou-en-etat-de-faible-estime-de-vous-meme-commencez-william-gibson-151117.jpg[/img]
- Lun Déc 14, 2015 7:58 pm
#175149
Honneurs aux femmes du passé :
[quote]J'ai appris de la Valtesse de La Bigne l'art de plumer la poule sans la faire crier.
Liane de Pougy, qui finira par se marier avec un représentant de la famille Ghica et qui eut une vie bien tumultueuse*.
[size=85]*Pour les plus curieux, ça vaut le détour en matière de liberté de la femme avant l'heure.[/size]
Pour ceux qui ne connaitraient pas la Valtesse de La Bigne :
[quote="wikipedia"]
Elle consent à montrer son hôtel particulier à Émile Zola. La chambre de Valtesse, et en particulier son lit, l'inspire pour décrire la chambre de Nana :
« Un lit comme s'il n'en existait pas, un trône, un autel où Paris viendrait admirer sa nudité souveraine […]. Au chevet, une bande d'amours parmi les fleurs se pencherait avec des rires, guettant les voluptés dans l'ombre des rideaux. »
À la lecture de Nana, Valtesse est indignée de trouver une telle description de son décor : « quelques traces de bêtise tendre et de splendeur criarde. » Quant au personnage de Nana, elle qui a cru servir d’inspiratrice à l’écrivain, lui ouvrant jusqu’à son hôtel particulier , elle le qualifie ainsi : « Nana est une vulgaire catin, sotte, grossière ! »
[quote]J'ai appris de la Valtesse de La Bigne l'art de plumer la poule sans la faire crier.
Liane de Pougy, qui finira par se marier avec un représentant de la famille Ghica et qui eut une vie bien tumultueuse*.
[size=85]*Pour les plus curieux, ça vaut le détour en matière de liberté de la femme avant l'heure.[/size]
Pour ceux qui ne connaitraient pas la Valtesse de La Bigne :
[quote="wikipedia"]
Elle consent à montrer son hôtel particulier à Émile Zola. La chambre de Valtesse, et en particulier son lit, l'inspire pour décrire la chambre de Nana :
« Un lit comme s'il n'en existait pas, un trône, un autel où Paris viendrait admirer sa nudité souveraine […]. Au chevet, une bande d'amours parmi les fleurs se pencherait avec des rires, guettant les voluptés dans l'ombre des rideaux. »
À la lecture de Nana, Valtesse est indignée de trouver une telle description de son décor : « quelques traces de bêtise tendre et de splendeur criarde. » Quant au personnage de Nana, elle qui a cru servir d’inspiratrice à l’écrivain, lui ouvrant jusqu’à son hôtel particulier , elle le qualifie ainsi : « Nana est une vulgaire catin, sotte, grossière ! »
- Jeu Déc 24, 2015 1:01 pm
#175418
Dans La sonate à Kreutzer, Tolstoï fait dire à l'un de ses personnages la chose suivante :
"Demandez donc à une coquette avisée qui s'est mis en tête de séduire un homme, lequel de ces deux risques elle accepterait le plus volontiers : celui d'être convaincue de mensonge, de cruauté, de dévergondage même, ou bien de se montrer dans une vilaine robe mal coupée? N'importe laquelle optera pour le premier parti. Car elle sait bien que nous, les hommes, nous mentons toujours quand il s'agit de sentiments sublimes, que seul le corps compte, et que, par conséquent, si nous fermons les yeux sur toutes les turpitudes, nous ne pardonnerons jamais une faute de goût dans la toilette."
"Demandez donc à une coquette avisée qui s'est mis en tête de séduire un homme, lequel de ces deux risques elle accepterait le plus volontiers : celui d'être convaincue de mensonge, de cruauté, de dévergondage même, ou bien de se montrer dans une vilaine robe mal coupée? N'importe laquelle optera pour le premier parti. Car elle sait bien que nous, les hommes, nous mentons toujours quand il s'agit de sentiments sublimes, que seul le corps compte, et que, par conséquent, si nous fermons les yeux sur toutes les turpitudes, nous ne pardonnerons jamais une faute de goût dans la toilette."
- Ven Jan 08, 2016 3:38 pm
#175924
-Que pensez-vous des « artistes engagés » ?
Des corrompus au service d’une fausse cause qui leur rapporte de l’argent en cachette. Par exemple, pour toucher un max de subventions en France, il faut être artiste « de gauche ». Ils font semblant de pleurer sur la misère des autres pour s’enrichir, c’est immonde. »
Extrait de l'entretien avec Jean-Louis Costes par le Club Roger Nimier
Des corrompus au service d’une fausse cause qui leur rapporte de l’argent en cachette. Par exemple, pour toucher un max de subventions en France, il faut être artiste « de gauche ». Ils font semblant de pleurer sur la misère des autres pour s’enrichir, c’est immonde. »
Extrait de l'entretien avec Jean-Louis Costes par le Club Roger Nimier
Duos habet et bene pendentes !
- Lun Jan 11, 2016 2:37 pm
#175970
When you worry your face will frown, and that will bring everybody down, so don't worry, be happy - Bobby McFerrin, Don't worry be happy
- Jeu Jan 14, 2016 3:24 pm
#176024
N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir.
Jules Renard.
On peut bien entendu remplacer "intervenir", par tout un tas de trucs
Jules Renard.
On peut bien entendu remplacer "intervenir", par tout un tas de trucs
- Mer Jan 27, 2016 4:29 pm
#176514
Je termine la quadrologie (je ne connais pas le terme) de Montherlant avec les Lépreuses.
Extrait.
... "Quel jour nous revoyons-nous ?" Il mesura l'espèce de supplice que déclenche cette question, posée par des êtres auxquels on ne tient pas. Oh ! qu'il est doux de quitter un être, sans devoir convenir avec lui d'une "prochaine fois"!
Extrait.
... "Quel jour nous revoyons-nous ?" Il mesura l'espèce de supplice que déclenche cette question, posée par des êtres auxquels on ne tient pas. Oh ! qu'il est doux de quitter un être, sans devoir convenir avec lui d'une "prochaine fois"!