- Mer Aoû 13, 2014 10:20 pm
#156621
[quote]La réduction du paysage politique occidental à 2 camps, conservateur et progressiste, est simplement un moyen de contrôle des foules. Aucun n'est réellement conservateur, aucun réellement n'est progressiste, ils vont simplement là où leurs intérets personnels sont.
Il y a surtout un choix du terrain du débat: on cadre bien des sujets mineurs sur lesquels il y a une polarisation pour occuper l'espace médiatique - on renforce les opinions de chaque camp, les débats au café du commerce sont convenus, on entend toujours les mêmes alternatives.
Je ne crois pas à une théorie du complot où Messieurs Lagardère, Hollande et Sarkozy décideraient des grands sujets six mois à l'avance. C'est simplement dans l'intérêt de chaque politicien de faire le maximum de bruit sur un sujet qui n'a, en pratique, le moins de potentiel de changement.
Pour revenir à la Suisse: ce qui est très particulier, puisque c'est un petit pays et que le droit d'initiative est souvent utilisé, c'est que le peuple soit amené à se prononcer sur de vrais débats:
1) la limitation de l'immigration de travailleurs,
2) l'instauration d'un revenu de base,
3) le maintien d'un stock d'or à la banque nationale,
4) limitation de la croissance de la population (Ecopop).
Alors que chacun de ces sujets amène directement à une vraie problématique du XXIe siècle.
[size=50]1) comment éviter de retrouver à l'échelle locale les inégalités salariales du marché du travail commun ? -> avec un marché du travail libéralisé, les arbitrages vont amener mathématiquement une partie des salaires au niveau de l'Europe de l'est à l'ouest.
2) comment assurer un revenu minimal à chaque citoyen, alors que plus en plus de postes de travail disparaissent avec l'automatisation (oui, de nouveaux sont créés, mais la masse salariale globale est en baisse constante)
3) un nid de guêpe en soit, voir l'or de la Bundesbank,
4) même le McKinsey Quarterly parle depuis des années de la crise des ressources, alors que notre système de retraites est basé sur un rapport actifs/retraités constants.
[/size]
Or, qu'aperçoit-on ? à chaque fois, le débat est déplacé sur un terrain moins subversif. Exemple principal: l'initiative contre la libre-circulation, que les deux camps ont déplacé sur le terrain de la xénophobie et de l''ouverture au monde". J'ai même vu une manifestation "anti-fasciste" dans ma ville*. Quel est le rapport ?
* c'est-à-dire des lookés ados (15-30 ans) avec des bières, un caddie volé à la Migros avec un sound system et des petits cons masqués qui graffent des bâtiments historiques en partant courageusement en courant après. Je précise que je n'ai aucune sensibilité de droite libérale, mais avec des conneries comme ça, ça démange.
Il y a surtout un choix du terrain du débat: on cadre bien des sujets mineurs sur lesquels il y a une polarisation pour occuper l'espace médiatique - on renforce les opinions de chaque camp, les débats au café du commerce sont convenus, on entend toujours les mêmes alternatives.
Je ne crois pas à une théorie du complot où Messieurs Lagardère, Hollande et Sarkozy décideraient des grands sujets six mois à l'avance. C'est simplement dans l'intérêt de chaque politicien de faire le maximum de bruit sur un sujet qui n'a, en pratique, le moins de potentiel de changement.
Pour revenir à la Suisse: ce qui est très particulier, puisque c'est un petit pays et que le droit d'initiative est souvent utilisé, c'est que le peuple soit amené à se prononcer sur de vrais débats:
1) la limitation de l'immigration de travailleurs,
2) l'instauration d'un revenu de base,
3) le maintien d'un stock d'or à la banque nationale,
4) limitation de la croissance de la population (Ecopop).
Alors que chacun de ces sujets amène directement à une vraie problématique du XXIe siècle.
[size=50]1) comment éviter de retrouver à l'échelle locale les inégalités salariales du marché du travail commun ? -> avec un marché du travail libéralisé, les arbitrages vont amener mathématiquement une partie des salaires au niveau de l'Europe de l'est à l'ouest.
2) comment assurer un revenu minimal à chaque citoyen, alors que plus en plus de postes de travail disparaissent avec l'automatisation (oui, de nouveaux sont créés, mais la masse salariale globale est en baisse constante)
3) un nid de guêpe en soit, voir l'or de la Bundesbank,
4) même le McKinsey Quarterly parle depuis des années de la crise des ressources, alors que notre système de retraites est basé sur un rapport actifs/retraités constants.
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Or, qu'aperçoit-on ? à chaque fois, le débat est déplacé sur un terrain moins subversif. Exemple principal: l'initiative contre la libre-circulation, que les deux camps ont déplacé sur le terrain de la xénophobie et de l''ouverture au monde". J'ai même vu une manifestation "anti-fasciste" dans ma ville*. Quel est le rapport ?
* c'est-à-dire des lookés ados (15-30 ans) avec des bières, un caddie volé à la Migros avec un sound system et des petits cons masqués qui graffent des bâtiments historiques en partant courageusement en courant après. Je précise que je n'ai aucune sensibilité de droite libérale, mais avec des conneries comme ça, ça démange.