- Jeu Mar 05, 2015 11:51 am
#165985
[quote="Dje"][quote="john dilinger"]Ma bouille rassurante qui me fait temporairement passer pour l'échantillon le moins pire de mon espèce ?
Je dirais plutôt l'ambition mal placée d'obtenir la réponse à l'équation de leur vie (dysfonctionnelle) et de trouver un moyen de la leur faire avaler
Ahah, je la retiens celle-là, merci !
On s'est revus hier soir. Je suis en mode effort minimum, je l'ai simplement invité à manger chez moi. Pas trop envie d'investir dans cette bombe à retardement.
Au cours de la conversation, elle m'a un peu mieux expliqué la situation avec son père (la dernière fois au téléphone, elle m'a dit qu'on s'était mal compris parce quzque son père etait dans lautre pièce et qu'elle ne pouvait répondre que par non/oui).
Ce n'est pas son père qui la battait, c'était sa mère quand elle venait de s'engueuler avec des gens de sa belle-famille.
Son père lui ne l'a jamais touché, que ce soit pour la battre, ou ne serait-ce que les caresses normales d'un père à sa fille. Pourquoi ? Sa mère le lui a interdit (au père) depuis toujours car venant d'une famille pauvre, elle a vu les nouveaux amants de sa propre mère essayer de toucher ses soeurs. Elle a donc toujours eu peur que son mari fasse ça à sa propre fille.
Elle m'a raconté ça et m'a dit qu'elle en souffrait évidemment, de devoir toujours rester à l'écart de ce père. Que les seules choses qu'elle lui disait étaient "bonjour et au revoir". Que lorsqu'elle voulait parler avec lui, il ne repondait jamais aux questions sur les garçons et les sentiments mais préférait parler de politique, mathématiques (je comprends son côté H desormais)
Elle ma dit qu'elle a essayé de se rapprocher de lui il y a 2 mois, en se confiant sur notre rupture qui venait juste de se produire, et que c'était parti en dispute.
Le père, visiblement effrayé par un rapprochement, aurait fini par dire des mots durs comme "j'aurais préféré avoir un garçon" et "j'avais honte que les gens sachent que tu sois ma fille"..
Ça plus notre rupture plus sa grande déprime au boulot ont fait qu'elle a senti une forte pression au niveau de la poitrine, jusqu'à avoir du mal à respirer, et qu'elle a préféré aller aux urgences.
Voilà voilà
Un psy compétent pour evaluer le niveau de dommage subie par cette fille ?
Je le dis aussi que c'est peut-être cette absence de développement affectif bloqué par le père qui l'a fait rester avec un caractère de petite fille. Car elle a un comportement de petite fille malgré ses 30 ans.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.