- Mer Fév 18, 2009 2:13 am
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[size=150]FLASH BACK - Rentrée scolaire 2007/2008[/size]
[img]http://img9.imageshack.us/img9/6712/71936721si3.jpg[/img]
Une nouvelle année scolaire commence, personne ne me connait et je ne connais personne, j’aime ce contexte. Alors pour bien débuter, il me fallait jouer.
J’enchaine les cours et fais mon repérage. Rien. Les portes se ferment toujours sur des boudins, m’emprisonnant avec des jambonneaux, comme un végétarien dans une charcuterie, je commence à angoisser. Mais les journées se suivent et ne se ressemblent pas, il y a deux semaines alors que le cours allait débuter, ça toque.
N’y faisant pas attention je continue très sérieusement à sortir mes affaires, ce sont les beaufs derrière moi qui m’ont mit la puce à l’oreille en chuchotant d'une finesse ultime «
OUAH PUTAIN ELLE EST BONNE! ». Je lève la tête et effectivement la demoiselle avait du charme. Des jambes à n’en plus finir, un parfait petit derrière, surmonté de petits seins et d’un visage métissé dissimulé sous une coupe au carré, elle dégageait une certaine classe.
Le cours se passe et en sortant j’essaye de me frayer un chemin dans la cohue pour aller parler à cette jeune fille. Elle disait à sa copine :
[quote]E : « Il est marrant ce prof’, tu as remarqué les manières qu’il prend dès qu’il explique un texte ? (rires) »
Moi m’ajustant au même moment à côté d’elle: « La vilaine, elle se moque ! »
Elle, surprise: « Non mais tu ne trouves pas ? On dirait un clown ! »
M : « Si c'est sur mais si tu continues je vais vraiment devoir signaler à la direction que tu manques de respect à ton enseignant »
E+ sa copine : « Ouais ouais » (rires)
M : « Bon je vous laisse une deuxième chance, mais la semaine prochaine je serais impitoyable »
E
rires)
Sur cette première rencontre je m’éjecte et ne la reverrais que la semaine suivante.
Le cours de la semaine suivante m’a servit à connaître son nom (:
Marie) et débuter le contact physique en m’asseyant à coté d’elle. Très réceptive, je lui ai demandé si elle sortait dans 3 jours pour la soirée étudiante, elle m’a répondu oui, j’ai fixé le rendez-vous, elle a accepté.
A la soirée, tout se passe bien, je danse, m'éclate mais ne la vois pas, j’allais partir et j’entends : «
Mais je t’ai cherché partout! ».
Elle continue à danser et je remarque que quatre mecs tentent leur chance. J’en profite pour parler à sa copine qui m’avoue avoir envie de rentrer. Cela tombe bien, moi aussi. Mais il me restait une chose à faire : éloigner ces quatre gars. Je m’approche d’elle et m’aperçoit qu’elle n’a pas l’air à l’aise. Enfilant mon trench, je lui attrape la main, la rapproche de moi et lui dit au creux de l’oreille :
[quote]M : « Je rentre, je raccompagne ta copine, viens. »
E : « J’arrive. »
Une troisième fille, vraisemblablement une copine à elle nous rejoint. Nous sortons. Sur le chemin du retour j’apprends que Marie dors avec sa copine. Je les laisse à son appartement et raccompagne la dernière fille (Clara) qui habitait un peu plus loin. Je prend son numéro assez rapidement et l'abandonne à son triste F1. La pauvre, elle n'a aucune charme.
Quelques jours se passent.
Je revois Marie et Clara pour notre cours commun hebdomadaire. Côte à côte, c'était partit pour 1h30 de chahutage, de rapprochement et de complicité. J'avais apprécié ce moment, je lui demande donc de m’accompagner au théâtre pour prendre les dates de la prochaine pièce. Elle accepte avec un grand sourire.
Affaire du théâtre achevée, elle me dit : «
je n’ai pas envie de rentrer chez moi... »
Je lui réponds : «
Ca tombe bien, je ne voulais pas aller seul dans ce magasin. SUIS MOI! »
Nous voila partit à flâner dans les rues de la ville sous un soleil mourant.
Regard complice, main se frôlant trop souvent, nous décidons de manger un bout devant la cathédrale illuminée. Elle me raconte ses malheurs sentimentaux et son quotidien exaspérant d’AFCs qui viennent dans l’espoir de prendre son numéro de téléphone. Puis se posant sur un banc au bord de l’eau, elle prends mon portable et s'enregistre. La nuit était belle. Le ciel dégagé, nous rions.
Je commence à partir sur un délire mégalo, que je suis un puissant milliardaire russe en vacance ici incognito, que je vais l'emmener en Australie où nous aurons beaucoup d'enfants qui joueront avec les kangourous, et surtout que mon yatcht devrait déjà être là et rompre par son gros et puissant moteur ce silence idyllique et trop peu commun de l'hyper-centre Strasbourgeois. Elle me retient et pose sa tête sur mon épaule. Je la regarde, lui soulève le menton, approche mes lèvres et l'embrasse.
Ses jambes, longues et fines viennent réchauffer les miennes. Elle passe une main sur mon torse, je l'embrasse à nouveau et elle me dit: "
Merci pour cette journée."
[color=white]Je n'ai pas couché avec elle ce soir la mais quelques jours plus tard. S'en suivirent plusieurs mois de relation, quelques désaccords, disputes, beaucoup de discussions avec certains membres de ce forum puis une séparation, douloureuse. Je ne l'ai jamais revu depuis.
Cela reste pour moi ma plus belle rencontre[/color].