- Lun Fév 02, 2015 1:13 pm
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Derrière ce post se cache un gros questionnement personnel suite à la rupture imminente d’une relation de 4-5 mois. Comme après chaque rupture, je passe par une étape de remise en question mais cette fois ça tourne un peu à l’auto flagellation. Depuis plusieurs moi j’avais enchainé quelques histoires sans lendemain, des relations de « sex friend » dont une ou deux que j’appréciais énormément même si je savais, pour des raisons de compatibilité et de valeurs, qu’une relation longue était impossible. Enchainer les relations sans lendemain devenait vraiment décevant (puisqu’à que la définition même d’une relation légère contient la notion de déception) et ça ne m’épanouissait plus. J’aspirais à une relation de couple, de confiance et je savais avoir beaucoup muri en un ou deux ans.
Entre le moment ou cette envie m’est passée pour la première fois par la tête et le soir ou j’ai rencontré Lucie, il s’est passé quelques mois et quelques histoires de fesses.
Je l'ai rencontrée à une soirée entre amis. Elle était en couple et, même si elle m’avoua plus tard avoir « flashé » sur moi ce soir là, elle se laissa séduire et il s’écoula presque un mois et 3 ou 4 rendez vous avant qu’elle ne cède (c.f rencontre détaillée en page 13)
La précipitation n’était pas le maitre mot des semaines qui ont suivi et des premiers rendez-vous, rendez-vous dans lesquels j’ai mis beaucoup d’énergie. Je suis très occupé à cette période et nous ne nous voyons pas plus d’une fois, puis ensuite deux fois par semaine. Elle habite proche d’où je viens et fait volontiers les déplacements pour venir me trouver (70km de chez elle) alors que le week-end, comme je rentre régulièrement dans ma région je vais la trouver.
Sexuellement c’était très intense dès la première fois, et fit preuve d’une certaine franchise sous les draps. Pas de faux semblants et elle se laissait volontiers guider à des nouvelles expériences.
On continua doucement (pour ma part). Quand mes semaines étaient très chargées, on ne s’écrivait pas pendant 2-3 jours. On avait comme rituel de s’envoyer une de nos chanson préférées plusieurs fois par semaine, parfois avec de vrais messages cachés dans les paroles. On continua comme ça, avec un peu plus de confort et de confiance au fil des semaines. Je lui ai envoyé plusieurs fois des lettres manuscrites pour planifier une ou deux soirées du week-end quand elle ne pouvait pas me rejoindre la semaines. Je lui renvoyais un sous-vêtement qu’elle avait « oublié » chez moi, un de ses biscuits préférés qu’ils distribuent avec le café et qu’elle avait l’habitude de mettre de côté pour plus tard, avec quelques mots écrit au stylo noir sur un papiers à gros grain (
ah le pouvoir des mots écrits. Désolé c'était pour le petit moment maso) Elle avait vraiment besoin d’être sécurisée.
Après quelques semaines elle me demanda un peu plus d’investissement .
« Tu ne peux pas me laisser plusieurs jours sans nouvelle comme tu le fais des fois. »
Habitué depuis quelques années aux relations légères, j’ai appris un peu à m’ouvrir et, pour ma part, je n’étais plus dans ce jeu de pouvoir comme ça pouvait être le cas au dans les premières semaines. Je me suis rendu compte qu’elle l’était toujours à calculer le nombre de fois ou je lui avait écrit et par fierté à ne pas m’écrire la première. Elle a plusieurs fois laissé passé 3-4 jours sans me donner de nouvelles pour ensuite me le reprocher (ça commençait à sentir mauvais).
Je fonctionne d’une manière assez simple. Le dicton « loin des yeux loin du cœur » n’a jamais aussi bien fonctionné pour moi. Puisqu’en plus d’évoluer dans un domaine ou le pourcentage de femme avoisine les 90% (avec les avantages et les inconvénients que ça implique), d’être quelqu’un de sociable, d’avoir des projets perso qui me font rencontrer beaucoup de monde… j’ai besoin d’avoir une fille qui soit amoureuse de moi et qui me le montre. Et Julie le savait.
C’est après les deux trois premiers mois (et après sa demande d’officialisation) que les choses sont devenues plus compliquées.
Elle avait de la peine à profiter de l’instant présent, pensant sans cesse à plus tard, à ce qui allait se passer si un de nous partait un semestre à l’étranger, paniquant, un jour ou nous avons croisé par hasard ma mère, continuant, parfois par fierté mal placée comme une enfant, à calculer le nombre de fois ou elle faisait le déplacement chez moi ou moi chez elle
(les choses commençaient vraiment à sentir mauvais).Je lui ai alors expliqué que je n’étais pas en train de calculer le nombre de fois ou j’avais fait le premier pas mais que si j’avais envie de lui écrire ou que je pensais à elle je le faisais et que je voulais qu’elle fasse la même chose. Pour moi nous n’étions plus dans ce jeu de pouvoir du début pour faire céder l’autre mais apparemment elle y était toujours.
Elle a également toujours été d’une grande naïveté en me balançant parfois en pleine figure au détour d’une conversation qu’elle ne croyait pas à la fidélité à long terme ou encore, lorsque nous avons commencé à faire des démarche chacun de notre côté pour partir un semestre à l’étranger, me dire qu’on pouvait faire comme si il ne s’était rien passé là bas.
J’ai aussi senti quelques fois des zones d’ombres sur son passé, zone d’ombre que j’ai creusé et en la travaillant (chose que je commence pas mal à maitriser) j’ai fait ressortir des vieille casseroles. Même si je ne pouvais pas le lui reprocher, il y avait un côté très désérotisant.
S’en est suivit une période délicate pour elle qui commençait un stage de plusieurs semaines (donc plus de possibilité de se voir la semaine) et de mon côté mes examens qui approchaient à grand pas. C’est plus tard que je me suis rendu compte que ce début de relation avait bien fonctionné uniquement parce que j’y avait insufflé beaucoup d’énergie. Du moment ou les rendez-vous étaient un peu moins "sexy", que je consacrais une partie de mon énergie à mes cours, notre relation commençait à battre de l’aile.
Les choses se sont passées assez simplement. J’ai vraiment fait entrer Julie dans ma réalité. Son niveau d’intérêt était très élevé dans les premières semaines de notre relation. Jusqu’au jour ou elle me demanda un peu plus d’investissement. Je lui ai alors entrouvert de quelques millimètres la porte de mes émotions et elle y a sauté à pied joint. Alors qu’elle commençait son stage, ce qui signifiat pour elle des journées bien remplies et une énorme sollicitation de la part des mecs, de mon côté mes examens approchaient, ce qui signifiait des longues journées de révisions. Alors que je me suis en partie reposé sur ce couple naissant, son niveau d’intérêt n’a cesser de baisser alors que je mien n’a fait qu’augmenter.
Je me suis alors découvert une réaction très F.
J’ai passé deux semaines horribles à voir que son niveau d’intérêt baissait alors que je lui avait entre ouvert les porte de mes sentiments et démontré un peu plus d’intérêt. J’étais tout à coup moins excitant à ses yeux et cette réaction ma fait me torturer l’esprit jusqu’à un repas il y a quelques jours. On se rendait dans ce restaurant pour la première fois après avoir entendu des amis en vanter les mérites.
A force de l’entendre me dire plusieurs fois qu’elle était fatiguée et qu’elle n’avait pas d’énergie, la voir manger la moitié de son assiette après s’être empiffrée d’amuses bouche quelques minutes plut tôt, la voir refuser la suite de la soirée avec mes amis, j’ai eu une sorte de déclic, comme si j’avais développer assez de ressenti pour que cette histoire se termine.
Après m'être torturé l'esprit deux semaines, j'y vois en partie plus clair. Je pense que malgré son âge et ce que j'ai pu penser pendant les premières semaine, elle fait vraiment partie des ces filles qui, sous prétexte qu’elle en ont chié une ou deux fois dans leur vie, qu’elles ont souffert à la suite d’une rupture (comme tout le monde in fine) préfère tout faire foirer quand les choses se passe bien plutôt que de prendre des risques. Elle a d'ailleurs fondu en larme le jour ou je lui ai dit ça en me disant qu'elle ne savait pas ou elle en était. Elle avait le regard fuyant hier soir, m'en voulant pour des paroles déplacées que j'ai eu il y a quelques jours, qu'elle m'avait fait remarque sur le moment mais qui, après discussion avec ses amies, sont au fait intolérables.
J'avais pour projet de mettre un terme à cette relation juste après mes examens (puisque je commence cette semaine et fini d'ici 10 jours) pour pouvoir me concentrer sur mes priorités mais j'avoue que je ne sais plus quoi faire.
Je viens de prendre une belle claque. Premièrement parce qu’il faut l’avouer, et comme un ami me l’a fait remarquer, elle représente une sorte d’idéal à mes yeux (physiquement c’est mon morphotype). Mais aussi parce que je m'en veut de m'être trompé à ce point sur son caractère et ses valeurs et que je me rend compte qu’elle a plus des réactions de femme-enfant qu’autre chose.
Et je me pose par dessus tout une question simple : est-ce que mon caractère n’est pas incompatible avec une relation longue à 25 ans (elle a le même âge). Ou peut-être faudrait-il que je me dirige vers des femmes plus âgées (mais après il y a d’autres paramètres qui bloquent : statut d’étudiant, même si je suis en grande partie indépendant…)
J’aimerai bien votre avis sur ce que cette histoire vous évoque. N’hésitez pas à être clair, direct voire un peu cru si vous le juger nécessaire mais restez constructif.
Merci de m'avoir lu.