Arrêtez votre petit blog que personne ne lit, bénéficiez des milliers de visiteurs quotidiens de SpikeSeduction pour votre journal

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By Elan
#116314 Ne pas oser d'aller parler à quelqu'un c'est même plus de la timidité.

Notre ami est plutôt quelqu'un qui se met une pression monstrueuse, j'imagine que les pensées se multiplient dès les premiers échanges et forment un beau capharnaüm dans le cerveau.
Peut-être que tu penses trop à l'objectif que tu vises, alors que la plupart des discussions et des échanges n'ont aucun objectif en soit, sinon celui de passer un bon moment.
Avatar de l’utilisateur
By kero
#116315 [quote="Elan"]Ne pas oser d'aller parler à quelqu'un c'est même plus de la timidité.

Notre ami est plutôt quelqu'un qui se met une pression monstrueuse, j'imagine que les pensées se multiplient dès les premiers échanges et forment un beau capharnaüm dans le cerveau.
Peut-être que tu penses trop à l'objectif que tu vises, alors que la plupart des discussions et des échanges n'ont aucun objectif en soit, sinon celui de passer un bon moment.

Elan: ce que j'aime avec toi, c'est que tu sais toujours mettre des mots simples sur des choses simples :D
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#116316 [quote="Elan"]
Notre ami est plutôt quelqu'un qui se met une pression monstrueuse, j'imagine que les pensées se multiplient dès les premiers échanges et forment un beau capharnaüm dans le cerveau.


Fail total.


[quote]la plupart des discussions et des échanges n'ont aucun objectif en soi

Exactement la façon dont j'ai abordé les dernières filles en date. Encore vendredi. Notamment grâce au Zen. J'y reviendrai dans le bilan.
Avatar de l’utilisateur
By Elan
#116328 Comme quoi la simplicité n'est pas gage de viser juste :D

J'avoue que cet état de stress dans une situation normale m'intrigue.
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#116844 [size=151]Premier moment : Apéritif[/size]

[img]http://2.bp.blogspot.com/_ljewrW8Rm88/S9vY9SvTsXI/AAAAAAAAEIs/qOEKXNAB874/s1600/aperitif.jpg[/img]

La vie est étonnante parfois, souvent même, en particulier si on a la tendance à s'émerveiller spontanément face à la beauté des choses simples, ce dont la quasi totalité des gens se fout royalement, pensant aveuglément s'intéresser aux vrais problèmes, aux vraies choses valant la peine que l'on y accorde du temps (ou de l'argent). Si la quasi totalité des gens ne vivaient pas dans l'illusion, ça se saurait. Mais qu'importe, ce n'est point le sujet ici. Enfin si. Un peu.
Ce que je trouve étonnant, c'est en fait l'annonce sur le forum concernant la fermeture de la section "journal". Car ce changement annoncé du site fit comme par hasard écho à ma réflexion sur le fait de fermer ou non mon journal. J'avais, à vrai dire, l'envie de marquer un point de rupture entre un avant et un après, mais je ne savais pas exactement sous quelle forme. J'ai donc à présent ma réponse. Mais une rupture entre l'avant et l'après de quoi, au juste ?
Disons que, comme vous le savez, après avoir vécu un tas de galères en 2011, tant financières, que sociales ou scolaires, je traversai une période vraiment pourrie jusqu'à la moelle entre la mi-octobre et la mi-novembre. Mais par chance (?), mon acharnement et ma force de volonté m'incitèrent à être patient et à attendre la fin de cette tempête interminable, puisque, par doute, par peur, par manque de courage, ou pour plein d'autres raisons, on a trop souvent tendance à oublier que : "the nightest dark is just before the dawn" (réplique tirée du film The dark Knight). Bref, en cette semaine symbolique, parce que la dernière, de 2011, je souhaite donc marquer le commencement d'une nouvelle ère dans ma vie.
C'est ainsi que lisant mes échecs à répétition en une très courte période durant ce mois pourri, un membre de ce forum, qui se reconnaîtra certainement s'il lit ces lignes, me conseilla de faire un break et de me retirer dans un parc pour lire la biographie de Steve Jobs récemment sortie en librairie. Il ne fallut pas me le dire deux fois, car une semaine plus tard, ou un peu plus, le livre se trouva entre mes mains, ouvert à la première page.
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#116906 [img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/Yin_yang.svg/466px-Yin_yang.svg.png[/img]

[size=150]Entrée : Les origines du Mal[/size]

Trop souvent, on a tendance à tomber dans la branlette intellectuelle et l'excès de logique. Il suffit d'observer la façon que la philosophie occidentale avait d'exprimer ses thèmes de prédilection. La primauté de la sujet (ou de la raison) mettant en ordre le monde selon ses caractéristiques fondamentales propres - primauté mise en exergue par Descartes puis scellée par Kant afin d'annoncer l'ère moderne de la discipline (mais pas seulement) - en est une des principales raisons. On veut tout placer sous l'égide de la raison et de la rationalité, car elle serait la seule à mener à la vérité parce qu'elle procéderait d'un raisonnement logique selon une méthode précise. Nos vie, notre façon de pensée du XXIème siècle et la science telle qu'on la connaît aujourd'hui sont directement influencées par la modernité de Descartes et Kant. Bien qu'il faille à coup sûr une cohérence dans le propos, le problème est qu' à force d'ancrer la logique et la volonté de contrôle du monde dans nos discours, on s'enferme dans un cercle, ou plutôt un système de pensée vicieux, que bien souvent le commun des mortels juge inutile pour son quotidien, car rendant compte d'un monde trop différent de ce quotidien, un monde trop logique, trop mécanique... Je passe également sous silence les thèmes régulièrement abordées par la philosophie, des thèmes dits "supérieurs", comme celui de la preuve de l'existence de Dieu, qui précipita la discipline dans la longue tragédie de son histoire depuis Platon, avant que Kant ne formulât le projet très juste de montrer l'impossibilité de cette preuve en ancrant solidement le fondement de la connaissance et de la nature humaine dans la sensibilité. Les discours de l'homme ordinaire sont à l'image de la tragique histoire de la philosophie occidentale : ils en sont même fondamentalement influencés. Car certains d'entre nous aiment aborder, comme pour faire plus "intelligents", ce genre de thèmes dits "supérieurs" derrière une forme de discours logique à outrance, alors même qu'ils n'ont même pas cherché à résoudre les premiers problèmes immédiats de la vie, à l'instar de leurs difficultés sociales ou affectives dont il est d'ailleurs question de se cacher à soi-même par cette manière de penser.

Le forum de ce site regorge de personnes opérant ainsi. Et j'ai fait partie de ces personnes. Mais c'est terminé. La lecture de la biographie de Steve Jobs contribua à m'en sortir afin de mettre en évidence, ou plutôt de me rappeler les origines du Mal, qu'elles se trouvaient sous mon nez : la timidité, l'anxiété, le stress à l'égard du quotidien en général, des belles filles en particulier. Un stress que je me cachais en discourant de façon ultra-logique sur des thèmes faisant certes état de mon intelligence, mais purement inutiles pour mon devenir meilleur, et accessoirement pour celui de l'humanité. C'est pourquoi, je veux montrer une autre facette de la philosophie, une autre face de moi-même, la vraie, celle des origines, celle que ma timidité a longtemps caché derrière la tragédie de son histoire : épurer l'esprit des faux problèmes et de l'excès de logique. C'est ainsi que je m'orientai vers le bouddhisme Zen, dont Jobs fut en son jeune temps un pratiquant assidu, afin de mettre en marche cette épuration vers un des thèmes chères du Zen : la vacuité. Etre soi-même. Agir, parce qu'il faut agir. Voire, dans le taoisme : wu-wei, ou ne point agir. Laisser faire en entrant dans un état de conscience altéré afin de ne plus penser à ce qu'on fait. Comme le musicien confirmé. C'est par la vacuité que l'on peut exprimer sa propre nature. C'est là l'un des thèmes centraux du livre de Shunryu Suzuki Esprit zen, esprit neuf.

Je n'irai pas discourir longtemps sur la philosophie orientale, ma découverte étant encore trop récente. Je dirai simplement que cette philosophie des origines a, par sa théorie, un profond ancrage pratique. Exactement comme l'était la philosophie occidentale à ses... origines : chez les Grecs, la philosophie était un état d'esprit, une manière d'être. Tout était centré sur le fait de pratiquer (mieux) notre quotidien.

Je recentrai donc mes habitudes sur les vrais problèmes, de sorte qu' après la lecture de l'ouvrage de Suzuki, je débutai dans la méditation, chaque soir entre 15 et 20 minutes avant de me coucher. Je modifiai en plus ma façon de me nourrir, et passai mon temps à manger fruits et légumes. Non qu'auparavant je me laissais aller, mais disons que lorsque la tentation était là, je cédais facilement. A présent, je lis et relis les étiquettes, regarde les ingrédients, ce que j'avais déjà l'habitude de faire, mais à présent c'est presque une obsession. Je perdis même du poids. Et je dormis mieux. Je repris le sport régulièrement. Bref, tout changea, de sorte que je parvins à me vider l'esprit des pensées négatives qui m'assaillaient en grand nombre - je venais d'ailleurs de prendre conscience que mon esprit en pullulait ; je devins beaucoup plus détendu. Je tergiversai beaucoup moins à aller parler à une inconnue. L'anxiété, sans pour autant disparaître, se fit moins ressentir, et j'eus un certain nombre d'interactions intéressantes avec de très belles filles. Cette lecture de la biographie de Steve Jobs provoqua comme un déclic, et elle m'apprit beaucoup de choses fondamentales pour mon changement, alors même que je n'en suis qu'à la moitié du livre. J'en apprends encore, sur les choses à faire, à ne pas faire. Comme je dis souvent, on a tous à apprendre des grands de ce monde. A condition que l'on accepte de les écouter.
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#116955 [img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/43/Philosopher%27s_Walk.JPG/800px-Philosopher%27s_Walk.JPG[/img]
Philosopher's walk, University of Toronto


[size=150]Plat principal : La route est encore longue[/size]

C'est clair. Il reste encore du chemin. J'ai pris une certaine distance avec l'influence des méthodes et thèmes récurrents de la pensée occidentale et de sa tradition, parce que j'agis et que j'enchaine les interactions, mais je fais encore des boulettes, comme celle qui consiste à oublier de prendre le numéro de la fille. C'est débile, mais c'est ainsi. Je n'ai pas encore les bons réflexes. J'en suis souvent à me refaire l'interaction dans la tête et à me dire qu'à cet instant, j'aurais pu dire ci ou ça. Mais sur le moment, je n'y pense pas. L'autre problème est peut-être concernant la banalité des sujets de conversations… encore que cela soit relatif, si l'énergie et le reste suit derrière. Et puis, ma technique en elle-même est encore très perfectible, les choses manquant un peu de fluidité ; le numéro, quand il est pris, est alors plutôt fragile.

Toujours est-il que ma progression va nettement moins vite qu'elle ne pourrait aller, en raison notamment d'autres problématiques extérieures à la séduction. Je ne suis pas dans une situation financière correcte, donc c'est autant de séminaires, d'ateliers et de retours en France en moins pour moi, autant de choses qui me permettraient de donner un coup d'accélérateur à tout ça. Mais c'est correct, je vais m'activer afin de me poser dans une situation financière confortable. Car il ne faut pas oublier que les choses intéressantes qui eurent lieu en décembre 2011 se sont déroulés dans des circonstances vraiment pas idéales. Il me manque également un mentor, un mec, un séducteur qui me guide dans mon ascension, car force est de reconnaître que je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un de cette trempe depuis que j'ai quitté la France, hormis une personne, mais qui n'est plus avec moi… Mais il y a ce site. Quand j'aurai les ressources pour davantage investir sur ma pomme et suivre avec assiduité les séminaires et ateliers, ce sera différent.
Avatar de l’utilisateur
By wu-weï
#116972 Un extrait d'un MP avec un membre :

[quote]J'ai lu un passage, puis un autre et j'ai gardé ce livre des années avec moi. Je le parcourais souvent.

Sur la structure de la pensée et de sa "logique" :
L'occidental a tendance a construire sa pensée de manière linéaire, avec des sous-parties, des inclusions pour arriver à une démonstration philosophique de sa thèse.
La pensée chinoise se structure différemment.
Elle est comme les entrées dans différentes tables d'une base de données.
Si tu as ci et ça, alors en page tant, tu as aussi ceci et cela.

Ce que j'aime, c'est que c'est une pensée très dégraissée, qui va à l'essentiel.
Cet essentiel est un peu comme une série de théorèmes si tu les prends au pieds de la lettre (mais il faut toujours garder du recul).

Je vais te prendre un exemple contemporain : on n'arrête pas de faire des lois, des traités, de la gesticulation et de la communication.
Sur la gestion de l'Etat, Lao Tzu dit deux choses :
"Plus il y a de lois et de réglements,
Plus prolifèrent fraudeurs et voleurs."

Dans plusieurs autres passages, il explique que quand on étale les richesses (bling-bling), le peuple devient cupide, que le désordre règne, que l'équilibre est brisé et que lorsque le puissant se montre comme un Homme simple, le peuple aspire à la paix et à la tranquilité.

Très souvent, les occidentaux associent la pensée chinoise au "non-agir".
Du non-agir (le wu-weï), il en font de la non-action et extrapolent vers le renoncement.
Pour bien comprendre le principe du non-agir, il vaut mieux prendre sa traduction anglaise et la retraduire en français : do not do => faire sans faire (je sais, c'est pas une traduction littérale).
Parce que pour comprendre le non-agir (qui n'est pas un renoncement) il faut connaître phrase :
"wu-weï er bu wu-weï" : ne rien faire et que que rien ne soit/reste pas fait.

Le non-agir, ce n'est pas l’inaction, c'est l'action juste sans excès.
Si tu regardes des films d'art-martiaux anciens (shaw brothers) ou des récents (tigre et dragon, red cliff) tu verras que le Maître est toujours celui qui bouge le moins, se fatigue le moins, a le moins de mouvement "parasite" dans ses gestes, ses paroles, sa vie, son environnement.
Ce n'est pas un hasard puisque dans la sémantique chinoise, c'est un signe de force quand en occident, celui qui parle le plus, le plus fort ou qui a l'air le plus sûr de lui (on dira ici, qu'il surcompense).

Le Tao en lui-même :

La pensée occidentale a (tenté) de se débarrasser de l'idée que l'Homme est assujetti à une force supérieure, une volonté supérieure, un ou des dieux.
La pensée chinoise n'ordonne pas la nature de cette manière.
"Le Tao est à la source de toute chose".
C'est un principe inférieur. L'Homme est guidé par une force (star wars inside!) en lui qu'il peut apprendre à écouter : l'inspiration onthologique (intérieure, inconsciente).

L'idée du Taoisme, c'est d'être en harmonie avec le monde en se débarrassant de ce qui parasite la vie et l'harmonie (par opposition, on parle de trouble et de chaos).

Traduit en termes "Spikiens", c'est de se sentir suffisamment bien, d'être suffisamment bien avec soi-même en se débarrassant de fausses-croyances, de mauvaises habitudes, de pollutions, de travailler sa fierté de soi sans tomber dans l'excès de la surcompensation.

L'Homme ne devient pas lui-même et un meilleur lui-même en adoptant simplement les codes d'autres. Il peut le faire pour apprendre mais doit toujours confronter cette expérience à ce qu'il est, ce qu'il ressent. Il le devient en trouvant une harmonie entre ce qu'il est (au fond, sans le savoir : l'inconscient) e ce qu'il veut être hors des pollutions.
Agir, sans agir et que rien (de ce qui est essentiel) ne reste pas fait (anti-procrastination).

De cela, tout le reste découle...Etre séduisant et séduire, être soi et se foutre de ce qu'en pensent les autres, faire ses propres choix, s'affirmer, etc...
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#117027 [img]http://www.hfhotels.com/conteudo/nespresso_300.jpg[/img]
Nespresso, what else?


[size=150]Dessert : Ce qui ne tue pas rend plus fort[/size]

Tous ceux qui disent que changer tardivement dans une vie est impossible disent des conneries. Tous ceux qui disent que l'accumulation des échecs est fatale disent des conneries. Derrière la provocation volontaire de ces phrases, j'insisterai davantage sur la seconde phrase pour dire que la réussite n'est pas une ligne ascensionnelle continue, mais qu'il y a des hauts, et un grand nombre de bas. Il y a même certainement bien plus de bas que de haut. J'irais jusqu'à dire que plus l'on connaît de bas que l'on parvient à dépasser, plus ce que l'on fait a la possibilité d'être grand. Je sais ce que c'est, je veux dire, la merde, j'en ai pris pas mal dans la gueule en 2011. Le problème n'est donc pas tant les échecs en tant que tels, mais plutôt la force de volonté de la personne et sa capacité à croire en elle (sans être dans l'illusion de se croire, par exemple, un tombeur !). Dans la vie, il faut être un acharné pour faire ce que l'on veut. Ca me parait évident. Le système dans lequel nous vivons cherche tellement à nous contrôler, à nous dire quoi faire, quoi dire, bref, à définir entièrement notre vie - ce derrière quoi beaucoup se réfugient, car c'est trop difficile et trop inconfortable d'agir par soi-même. Quand vous avez connu la misère, quand vous avez connu des galères que traversent une minorité de gens, et surtout quand vous parvenez à dépasser tout cela, je vous assure que ca vous forme un homme. Quand je disais que le mois octobre-novembre m'a été salutaire, je voulais également signifier que j'ai appris à relativiser les choses, que j'ai appris à ne plus me prendre la tête pour des conneries, que j'ai appris à ne plus m'énerver pour un rien, bref, que j'ai appris à rester calme. Le Zen est finalement la suite logique à l'état d'esprit acquis suite à la fin de ce mois d'enfer. Par conséquent, ce n'est pas tant que ce qui ne tue pas rend plus fort, cela fait bien plus : ce qui ne tue pas apporte la paix intérieure.
By Scaff
#117030 Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais l'image choisie colle très bien à ce que tu racontes, à ce que tu as appris.

De la même manière que l'eau perturbée retrouve très rapidement son état calme, en pratiquant la méditation -entre autre- on devient capable de retrouver son centre plus vite, de réagir à une perturbation dans sa juste mesure, la prendre pour ce qu'elle est réellement et pas de la façon dont on la ressent de prime abord.

La lecture de la fin de ce journal me parle particulièrement parce que j'ai moi-même découvert ces notions récemment. Je ne sais pas quelles merdes tu as vécu, moi j'en ai eu quelques unes en cette fin d'année, rien d'insurmontable cependant. Et comme toi, grâce à la découverte d'un mode de pensée différent, j'ai pu me relever, trouver une force que je ne connaissais pas en moi.

Bref, merci pour cette lecture qui a mis des mots sur ce que j'ai pu vivre, de jolie manière qui plus est !
By Alister
#117036 [quote="Transcendantal"]Tous ceux qui disent que l'accumulation des échecs est fatale disent des conneries.
Je ne sais plus de qui est cette phrase : "C'est d'erreurs que nous faisons notre expérience",
tes points de vue, et ta façon de pensé est vraiment très interessante, tu m'as donné envie de regarder
de plus près "l'esprit Zen".

[quote="Transcendantal"]c'est trop difficile et trop inconfortable d'agir par soi-même.
Tu met le doigt ici sur l'un des plus grand maux de l'Homme actuel, qui se retrouve enfermer dans un tas d'idéologie
plus ou moins vrai, souvent - ceux pour qui le changement est inconcevable - leur zone de confort reste bourré de
principes qui mériteraient une bonne mise à jour. Avancé avec son temps, oublier le superflu, l'inutile ce qui
entrainent une perte d'énergie considérable - surtout si on cherche à prouver par A + B que c'est la seule vérité.
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#117078 [img]http://media.screened.com/uploads/0/9072/323276-yodadagobah.jpg[/img]
Certainement le plus philosophe des personnages de cinéma.


[size=150]Dernier moment : Digestif[/size]

Je viens par ailleurs de revoir des extraits de Matrix, de Tigre et Dragon et de l'Episode III de Star Wars à la lumière de ce que je sais de la philosophie orientale. Dans Matrix, quand Neo vient à peine d'apprendre les arts martiaux et qu'il se livre à son premier combat face à son maître, Morpheus, on constate un homme tout excité (d'en découdre), sans doute un peu nerveux (ou ne sachant pas maitriser sa nervosité, son stress, son anxiété), car il fait beaucoup de mouvements superflus. Cela contraste avec l'attitude de Morpheus. En revanche, lorsque Neo devient l'Elu, les mouvements sont fluides, précis, détendus, et comme dirait Suzuki, "rien en trop" n'est ajouté. Dans la scène du restaurant de Tigre et Dragon, même chose : la fille fait juste les mouvements qu'il faut face à des hommes purement affairés. Dans Star Wars, au-delà de la gestuelle, c'est davantage au niveau de l'état d'esprit que les choses se jouent : les Sith et les Jedis ne font jamais un mouvement de trop, c'est plutôt dans la manière de considérer les mouvements, c'est-à-dire la Force, que les choses diffèrent. Les Sith se laissent aller à la Colère, la Peur, la Cupidité, la Jalousie. Ils sont alors conduits à accomplir des actions mauvaises. Les Sith ont un esprit dans lequel se sont rajoutées un grand nombre de choses. Les Jedis, quant à eux, sont perpétuellement en train de se vider l'esprit de ces choses en trop, des sentiments intenses, dans l'optique de garder leur sérénité et leur calme pour ne pas agir dans la mauvaise voie. C'est aussi le cas de Neo qui, même dans le moment du combat final du troisième Matrix où il est à deux doigts de perdre, ne laisse apparaître sur son visage ni peur, ni colère, ni dépit, mais simplement du calme.

Tout cela pour dire que ces films sont des hymnes à la sérénité : ils nous exhortent à ne pas se laisser aller à la peur, par exemple, de perdre la fille que l'on kiffe, car le risque de tomber dans la jalousie ou la colère (ou tout autre sentiment en trop) est grand. Mais cela est la même chose quand on est confronté à des situations délicates, des situations dans lesquelles il est toujours très compliqué de ne pas laisser submerger par de tels sentiments. Je dois y travailler encore, car les choses sont encore très perfectibles, pour ma part.

Néanmoins, jamais durant mes cinq années à Paris entre 2003 et 2009, je n'ai connu pareilles épreuves qu'en 2011. Même ma dernière déprime vécue, dont les prémisses se faisaient déjà ressentir à l'été 2004, et qui s'était prolongée jusqu'à l'été 2005, n'a jamais été aussi difficile à vivre que les pires événements de ma vie en 2011. Et pourtant… L'année 2011 a ceci de paradoxal qu'elle a été sans doute la meilleure : l'année où je fais sauter le verrou, l'année où j'ai interagi avec des inconnues, l'année où j'ai montré de belles choses, où j'ai appris à laisser une image d'homme aux autres. C'est globalement l'année où j'ai été le plus serein, et pourtant, mon attitude générale de 2011 n'est pas un modèle de sérénité... C'est dire que la marge de progression est encore énorme.
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#132181 Mon Dieu, c'est énorme de voir que j'avais coupé ce journal avec la photo de Maître Yoda, ce philosophe dont je parlais à un collègue pas plus tard que dimanche, pour lui citer une de ses répliques mythiques qu'il adresse à son élève, Luke Skywalker, dans The Empire strikes back :

[quote]Do. Or do not. There is no try.

Marrant, parce que deux jours plus tôt, Stéphane me disait en gros la même chose au téléphone (je remarque à l'instant la coincidence), quand, lui exprimant mon embarras régulier lorsqu'une fille me branche, je lui confiais que je ne savais régulièrement pas quoi faire.

[quote]Fais quelque chose, mon garçon.


Quelque chose, j'en ai fait pas mal, sans parler de séduction, mais plus sur la mission que j'ai à accomplir en ce monde : je l'ai tout simplement écrit dans l'application notes de mon iPhone, je le relis tous les jours, et j'ai réalisé que mon objectif prioritaire n'est absolulment pas mes études, ce vers quoi mes parents, et surtout ma mère, m'ont poussé et repoussé, jusqu'à en faire un genre de sacralisation, ni même mon immigration au Canada, mais bien plutôt, et ce n'est pas un hasard, deux choses qui se font sous les yeux d'un public, avec une dimension showbusiness évidente, au sens premier, originel, littéral du terme, activités qui sont le sport, (a fortiori la course à pieds), et le domaine pro de la restauration, comportant lui aussi un facette "course", et dans lequel je travaille depuis 1 an (6 mois plongeur, et jusqu'à aujourd'hui, busboy dans un resto célébrissime de Montreal).

Car oui, avec le talent que j'ai en course à pieds, les jambes dont j'ai acquis très grande fierté... la semaine dernière, et le grand nombre de remarques positifs des clients du resto, voire des sourires de jeunes filles, je me suis simplement dit qu'il fallait que je me réalise dans ces deux domaines, et que ces deux domaines sont tout bonnement le nerf central de ma vie autour duquel va tourner l'accomplissement de mon changement, le terrassement de mes peurs et par conséquent l'émergence définitive de la personne que je suis. C'est par là que je vais rencontrer des gens et me constituer le réseau que je n'ai pas encore.

Cette personne, je l'ai vue, in concreto, j'ai vu quelles réactions elle suscitait chez les gens, filles bien-sûr, mais aussi hommes. Elle est là. L'action comme remède.

Pour que la prochaine décennie de ma vie des 30-40 ans, par-delà le pays, la ville, le continent où elle doit s'accomplir, soit celle que la majorité des garçons ont entre 20 et 30 ans.
Avatar de l’utilisateur
By Transcendantal
#132656 Suite aux qques remarques à tendance attaque personnelle de certains membres à mon égard, Animal m'écrivait récemment que le monde n'était surement pas contre moi, ce que dans une certaine mesure je veux bien croire, eu égard de mes maladresses sociales dont je peux encore faire preuve.

Et puis, d'un autre côté, je me dis que quand même, faut pas pousser, car à ce niveau-là de remarques "en douce", alors même que je ne fais que m'enthousiasmer comme un enfant devant tel ou tel sujet, et à ce niveau de remarques dans le même délire que j'entends aussi de la part de collègues au travail, cela doit forcément dire qqch au sujet de la personne que je suis.

Alros évidemment, je n'ai encore rien prouvé en séduction, ou en tout cas, la perception de certains leur font dire que je n'ai rien prouvé ; par conséquent, à la moindre petite chose plus ou moins anodine que je dis, on m'allume, quand bien même je montre toujours dans mes posts de la détermination et de la volonté, ce dont je fais preuve pour devenir celui que je suis. Tout ça pour dire qu'entre penser qu'on a une vie géniale parce qu'on arrive facilement à aborder une fille dans la rue, la revoir et coucher avec, et avoir l'empathie caractéristique du mentor qui met le doigt sur les défauts concrets du débutant qui galère, en y apportant des solutions concrètes sans tomber à côté de la plaque (grâce à son empathie), il y a un monde (voire deux).

Je rencontre beaucoup de gens qui consciemment ou non cherchent à plomber ma progression, et je n'ai pu m'empêcher de mettre ce fait en corrélation avec ma détermination insensée d'une part, et, d'autre part, le caractère arrogant des uns ("c'est moi qui sais donc c'est moi qui t'apprend"), ou le caractère de frustration et de jalousie des autres (de ne pas avoir la même détermination, la même droiture, donc de ne pas avoir la vie qu'ils auraient rêvée avoir), quand ce n'est pas deux caractères dans une même personne, le premier étant fait pour compenser l'autre.

Vous allez me dire, j'aurais pu me mettre à leur niveau, m'adapter à eux, "substantifique moelle" de la "compétence sociale", mais d'un autre côté, il faut aussi s'entourer de personnes un minimum heureuses et empathiques, surtout quand on est à un niveau qui est le mien, entre (détermination au) changement et, fatalement, instabilité existentielle.

Globalement, pour être à ce point "infamous" chez certains (selon le mot employé par un ami... empathique quand je lui ai dit que j'étais "famous" parce que les gens ne cessent de parler de moi), je n'ai rien fait de mal, si ce n'est, il est vrai, être moi-même, c'est-à-dire intègre, loyal, honnête et franc - avec tout ce que cela implique, comme l'expulsion de la frustration quand je juge que la personne a franchi la ligne rouge - en plus de la bonne humeur, de l'attitude positive et du "sourire du gentleman anglais" (dixit une autre personne) que je m'efforce d'avoir tous les jours.

Et voilà, ce fameux sourire, parlons-en. Parce que, quand même, s'il m'a valu récemment un certain nombre de remarques très positives, ou simplement de gloussements voire d'excitations de nanas, c'est bien qu'il y a qqch. Et lorsque vous rapportez ça au rentre-dedans de certains (des hommes bien-sûr), pourtant mariés, qui, pour l'un, me demande ouvertement de le sucer (et pas qu'une fois), ou d'un autre qui tente lourdement de brancher une petite jeune de 30 ans sa cadette, et qui finalement, devant la dure réalité du râteau qu'il reçoit, fait des vieilles allusions de cul avec l'homo du coin, et par la même occasion, avec moi, BORDEL, ya un truc, et c'est la vérité.

Je voulais donc signifier ici une chose toute nouvelle, le fait concret que je prends enfin conscience de mes forces, plutôt que de me focaliser sur mes faiblesses, et c'est précisément ces forces bien là, présentes in concreto, qui se sont une nouvelle fois élevées de l'abîme de mes peurs, lorsqu'un passage du Banquet de Platon a mis le doigt sur un enrayement fondamental de ma santé spirituelle.

J'y reviendrai plus tard.