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Modérateurs: animal, Léo

By Rose Selavy
#132661 Le syndrome de la persécution: un narcissisme qui n'a plus de retour sur lui même et qui cherche des points d'appui ( la moindre remarque qui n'est pas une déclaration d'amour se transforme en signe, le signe en bizarrerie, la bizarrerie en attaque ). Un mélange explosif d'insécurité et d'égo, accouplé à une volonté de revanche.

Le monde se divise alors en deux catégories : ceux qui vous aiment, ceux qui vous haïssent. Et ceux qui sont indifférents ? Et bien ils n'existent pas, puisque vous êtes famous. C'est peut être la croix de tous les ( exs ) timides.

Quoiqu'il en soit, bon courage à toi.
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By Transcendantal
#132662 Non, je le sais, bcp de gens au travail ne m'aiment pas, même si ca va mieux depuis qques mois, toujours est-il que c'est qqch que le mec qui m'avait insulté et menacé m'avait ouvertement dit, c'est pas un syndrôme, c'est un fait, vu par un oeil extérieur, un fait sur lequel j'étais très lucide.

Tu vas donc beaucoup trop loin : il y a plus d'une personne qui ne se sont jamais intéressés à moi.

Moi ce qui me gène, c'est quand qqn te dit un truc négatif, sans faire preuve d'empathie, ce qu'on appelle le syndrôme du "oui mais", quand on trouve tjs qqch à redire à ce que tu fais ou dis, même pour une bricole sans importance, et quand on te comprend pas. J'ai toujours voulu qu'on me pointe mes défauts (ce qui n'est donc pas, selon ton propos, une déclaration d'amour), mais quand ca tombe à côté de la plaque, ça en devient chiant, comme le jour où Animal m'avait exprimé, à juste titre, son embarras vis-à-vis de mes remarques sur son journal qui montraient tout simplement que je ne comprenais pas.

Eh bien, Rose, ta remarque m'embête un peu pour les mêmes raisons, même si je reconnais que mes mots sont pas mal du "moi je" narcissique.

Marrant, parce que la pensée m'a traversé l'esprit en couchant mon précédant post.
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By Transcendantal
#132663 Mais l'incompréhension qui est chiante, elle date pas d'hier, déjà avant la fermeture des journaux, c'était le cas, les avis des gens tombaient bien souvent à côté, et une des raisons, avoués par l'un des membres, était qu'en fait il ne pouvait envisager un état d'anxiété d'un individu dans une situation normale de la vie quotidienne, parce que pour lui ça n'existait pas.

Je devrais peut-être ne pas continuer ce journal et réserver la suite de mes aventures aux gens qui ont vraiment la capacité à comprendre (les personnes concernées se sentiront concernées).

Non, je ne devrais pas, je vais le faire. Et continuer sur la même voix (oui, la même voix) : avec courage.
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By Transcendantal
#133158 C'est toujours la même rengaine, tu t'assois à côté d'une table où une bombe et sa copine se parlent, la bombe te remarque, et une fois que tu es assis, la nana commence à se tire-bouchonner les cheveux dans tous les sens, et bizarrement à mater du côté où tu t'es assis (et pas ailleurs), si ce n'est pas pour ajouter un gesticulage de fou sur sa chaise, comme si elle était en train de s'exciter sexuellement (pour une illustration, voyez la scène d'ouverture de Shame).

Et oui, mais bon, quand tu crains de passer pour un dragueur de base dans un lieu que tu fréquentes très souvent, et qu'en plus tu as une faible confiance en ton "game" (donc que tu as peur du rateau), tu fais rien.

Et puis, dans un autre café, tu vois une fille et la regarde, mais elle baisse les yeux. Quand tu décides de t'inspirer du personnage principal de Shame (oui, encore), et de son regard bestial en regardant la fille dans le même délire, tu vois la fille jeter des coups d'oeil dès l'instant de ces regards insistants. Non, une fille qui s'en fout, à qui tu ne plais pas, elle s'en fout, elle ne répond pas, surtout si elle parle avec une autre personne (en l'occurrence, c'était un gars au look de super AFC, donc par définition, surement pas son sexfriend ou son officiel... ou rien du tout, si ce n'est qu'il doit grave fantasmer sur elle).

Il fallait que tu fasses qqch, et galvanisé par le numéro pris le matin, malgré deux autres approches foirées, tu y vas, point barre. Franchise, regard de braise, sourire, et dans les yeux, s'il vous plaît.

[quote]

(Echange pas aux mots près)

M, sourire, regard assuré, après avoir attendu qu'elle me regarde : Bonjour, ça va ?
E, souriant en retour : oui, merci...
M : En fait, je voulais te dire que je te trouvais cute...
E, sourire de qqn de touché, voire intimidée : oh merci......
M, poursuivant : .... et je pense qu'on devrait se revoir bientôt...
E, sourire de doute : non, désolé, je suis pas intéressée...
M, toujours assurée : pourquoi ?
E : je suis déjà avec qqn...
M : ouais, en vrai, dis moi pourquoi ?
E : jte dis, je suis plus ou moins avec qqn....
M : plus ou moins, ca veut rien dire ca, alors pourquoi ? je suis pas ton type de garçon ? :)
E : ba je sais pas, on se connaît pas blabla [elle aurait pu répondre "oui", non ? ]
M : ah bon, parce que il faut qu'on se connaisse pour se revoir blalbla. D'ailleurs, je sais pas si tu vois, mais quand même c'est courageux d'arriver comme ça...
E : oui, c'est vrai, je réalise...


A ce moment, tu déconnes, parce que ton sens de la répartie est grave rouillé et qu'il faut que tu le travailles, et son attention se déplace vers super-AFC (la loose...), mais t'essaies d'enchainer, et tu vois bien que c'est mort, alors éjection.

Je sais, c'était super direct, et je pense que pour réussir il aurait fallu le sens de la répartie de Fabio,

Evidemment sa réaction est normale, il faut se mettre à sa place, elle va pas se donner comme ça au premier beau gosse du coin, il faut montrer les corones, mais j'ai beau retourner le pb dans tous les sens, je n'envisage pas une fille qui s'en fout répondre aux regards insistants d'un garçon qui essaie d'y mettre de la braise et de la bestialité.

Ce que je suis en train de faire est d'une violence inouïe, d'autant plus que je suis tout seul pour ça, je n'ai pas de coach avec moi pour me booster et me donner les électrochocs dont j'aurais tant besoin. Mais il faut le faire, endurer cette violence. J'ai vu la personne que j'étais réellement, et il n'est plus question de changer, car je ne veux plus changer, mais non je suis super jeune, et ce que je veux, c'est me transformer, purement et simplement.
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By Transcendantal
#133182 Petit debrief, avec le recul temporelle, de cette interaction ratée de la veille.

Les choses avaient bien commencé, la fille me remarque, elle répond à mes regards insistants que je tente de rendre assurés, et quand je lui dis la raison de ma venue, son sourire n'est pas celui d'une personne indifférente.

C'est après que ça se gâte : trop direct, je montre trop d'intérêt au départ, et j'étais surement mort à ce moment, comme le prouve son "je suis pas intéressée" prononcé deux fois. Pourtant en grattant ce qui restait à gratter, j'arrive d'une part, à la faire passer de "je suis avec qqn" à "je suis plus ou moinsavec qqn", et d'autre part, elle ne prend pas la perche de ma disqualification que je lui tends (peut-être pour ne pas me vexer), et me répond qu'on ne se connaît pas.

Autant j'ai tout de suite su que le coup du copain était une connerie monumentale, autant j'ai tendance à croire qu'elle était sincère avec son "on se connaît pas" qui pour moi a fait écho à mon côté mille fois trop direct, et qui a été une réaction de protection, pour dire "oulala du calme mon coco, t'es allé trop loin, je vais pas te montrer mes fesses en un claquement de doigts". Mais j'étais tellement sûr que je lui plaisais, et inspiré de la scène d'ouverture de Shame, que j'ai testé mon sens de la répartie et la confiance en mon ressenti (et en mon jeu).
By Oksana
#133183 A force de lire ça assez régulièrement un peu partout je me posais une question. Les garçons accompagnant les filles que vous remarquez/qui vous plaisent dans les bars doivent-ils vraiment tous être rabaissés et/ou décrits comme des AFC?

Autre chose, se faire des high five à soi-même, c'est peut-être pas la meilleure tactique pour aborder une fille (lorsque tu dis que c'est courageux d'aller aborder quelqu'un - ce qui est vrai, cela dit).
Tu as visiblement une haute estime de toi, attention à ce que cela ne te desserve pas, notamment en n'interprétant pas trop vite les signes de gêne dus au fait qu'un individu la matte/ l'aborde/ l'interrompt/ la prenne au dépourvu comme des signes d'intérêt.

Comme tu dis, je pense que tu as été un peu direct, mais surtout, tu as à mon sens été un peu trop sûr de toi en allant aborder de la sorte une fille en tête à tête (si j'ai bien compris?) avec un autre mec. Personnellement, je ne l'aurais pas fait. Par manque de courage, je ne sais pas, mais au moins par principe.
Je me mets à la place du gars. Lorsque je prend un verre seul avec une copine, qu'elle m'intéresse ou non, qu'elle me plante pour taper la discute avec le premier arlot venu, genre "ouf merci, mon pote me tenait la jambe depuis tout à l'heure", c'est un prétexte suffisant pour que je me barre.

Pourtant, je suis pas un mec spécialement protecteur (petite solidarité masculine malgré tout), mais ta méthode je la trouve pas super. Je pense que tu aurais dû attendre un moment plus opportun (lorsque la fille va fumer, par exemple)
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By Transcendantal
#133185 [quote="Oksana"]A force de lire ça assez régulièrement un peu partout je me posais une question. Les garçons accompagnant les filles que vous remarquez/qui vous plaisent dans les bars doivent-ils vraiment tous être rabaissés et/ou décrits comme des AFC?

Non évidemment, j'ai encore croisé ce matin plein de filles dans mon genre accompagnées de mecs super affirmés, a qui je veux ressembler d'ailleurs.

[quote]
Autre chose, se faire des high five à soi-même, c'est peut-être pas la meilleure tactique pour aborder une fille (lorsque tu dis que c'est courageux d'aller aborder quelqu'un - ce qui est vrai, cela dit).
Tu as visiblement une haute estime de toi, attention à ce que cela ne te desserve pas, notamment en n'interprétant pas trop vite les signes de gêne dus au fait qu'un individu la matte/ l'aborde/ l'interrompt/ la prenne au dépourvu comme des signes d'intérêt.
[\quote]

Ses coups d'œil revenaient systématiquement, et dans les 5 secondes, quand je la regardais, c'est ce qui m'a fait y croire.
Pour la haute estime de moi, je me base sur des remarques à mon sujet et des attitudes de gens quand je suis heureux. J'ai envie de dire que enfin j'ai une haute estime de moi, mais bon pas si haute parce que j'ai encore des gros passages à vide, complètement liés à la sensation de solitude depuis qques mois.

C'est pas pour rien que j'ai pas bougé avec Miss je me tirebouchonne les cheveux ou avec cette Asiatique qui croisait décroisait les jambes en plus.
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By Transcendantal
#133189 J'ai une autre anecdote de samedi soir dernier. Après le boulot, je rejoins les collègues au bar d'en-face. J'ai du mal à me mettre dans l'ambiance, je suis un peu nerveux pendant que je commande ma bière à la barmaid. Elle me plaisait pas mal, voilà pourquoi mon malaise, et puis je repars à la table. Je ne dis pas grand-chose pendant qques minutes. Un collègue me parle, il a tendance à bcp parler quand il a picollé, il s'est même confié à moi, mais le plus remarquable est qu'il m'avoue son ressenti à mon sujet, en affirmant que je suis un garçon "too quiet". Je lui demande si c'est ce soir même ou en général, et il me confirme que c'est plutôt en général, et qu'on voit que j'ai un relatif manque de confiance en soi.

Encore une personne qui fait un commentaire sur ma pomme, et ce, alors que je n'ai rien demandé, ce qui doit bien vouloir dire que je ne laisse pas indifférent. Il enchaine alors en me racontant l'histoire de sa copine actuelle, et ajoute que brancher une fille c'est vraiment pas sorcier, c'est même facile (tiens, je le remarque à l'instant, c'est quasi au mot près ce que dit Fabio voire que ça peut parfois devenir un sérieux problème (certainement une allusion aux nanas qui deviennent un peu trop folles de toi).

Evidemment, ça me fout sur le cul, enfin j'exagère, je suis surtout content de voir un mec, pourtant bourré, qui me com-prend, parce que c'est super rare, je ne le dirai jamais assez.

Je lève mon cul de la chaise, et comme il y avait très peu de filles, je décide d'aller parler à la barmaid qui me plaisait. Mais l'échange ne décolle pas, ça reste très banal de mon côté, la fille semble vraiment ailleurs. Elle se contente de me répondre avec un sourire qui puait vraiment la politesse. Je m'éjecte et retourne à la table.

Je ne sais plus à quels moments ça s'est passé, mais je constate que l'autre barmaid (un canon aussi, mais je ne l'avais pas plus remarqué que ça) me sourit depuis le bar. Deux occurrences, à plusieurs minutes d'intervalle. Elle n'avait pas spécialement prévu de me faire picoller puisqu'après ces deux sourires, elle n'est pas venue me demander si je voulais autre chose. Bon ok, elle fait son boulot, donc on s'emballe pas, mais qqch est à explorer.

Elle passe à notre table, parce qu'une chaise s'était renversée et qu'un portable gisait sur le sol, et c'est là que je tente une ouverture. Ca tombe à l'eau, mais je crois qu'elle ne m'a pas entendu. Je reviens donc à la charge un peu plus tard. Je crois qu'elle parlait avec un des mecs présents à la table, et je l'opene en lui demandant sur un ton joueur et fun si elle parle français.

Ca part au quart de tour, la fille est super enthousiaste, m'écoute attentivement, relance, pose une question perso (je lui en avais posé une avant), et même m'effleure à un moment. Le pb c'est que je suis assis et elle debout, le buste en avant, ce qui fait qu'on se parlait très proches (normal vu la musique forte). Elle se confie un peu, me disant qu'elle est au pays depuis qques mois, et que ce job de barmaid c'est le premier job de sa vie, et qu'elle espère qu'elle fait pas trop de bêtises. Je lui dis que non tout va bien etc. Et là c'est le drame, un des gars du groupe interrompt la conversation en posant une question sur le pantalon super moulant de la fille. Tant pis, donc je m'éjecte, et par ignorance, je ne fais rien pour reprendre la main.

Il y avait mieux à faire, comme la prendre dans un coin, le genre de truc qui te vient à l'esprit comme tout le monde, mais je précise que je n'étais pas nerveux, et que c'était juste une envie normale d'un mec normal dans une situation normale d'un bar normal. Je me casserai 20 min plus tard, en disant au revoir à tout le monde, mais sans regarder en direction du comptoir.
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By Transcendantal
#133190 Ah, et j'y pense, je voulais ajouter un truc important.

Personnellement, je ne rabaisse personne, pas plus que je ne grandis qui que ce soit d'ailleurs.

D'abord, qu'une belle nana soit presque systématiquement accompagnée de super-AFC (voire plusieurs), c'est pas nouveau, Mystery appelle ça des "orbiters", et ce n'est pas les rabaisser que de les qualifier ainsi, c'est juste la lourde vérité qu'il faudra bien un jour qu'ils affrontent s'ils veulent en finir avec leurs vies insipides.

Ensuite, même quand je parle de moi et que j'ai tendance à afficher un certain narcissisme, voire à me la raconter, je raconte ce que j'ai vu, entendu, et forcément quand on te fait trois remarques positives sur tel trait de caractère ou tel trait physique, il faut pas avoir fait Normale Sup' pour conclure que ta valeur perçue se trouve quand même à une certaine hauteur. Donc l'estime de soi remonte.

Je ne dis que la vérité. Rien de plus.
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By Transcendantal
#133329 Deux mots sur un abordage dans un café de l'autre jour. Ok, elle a dit non, mais ça m'a fait un bien fou d'avoir agi.

Son pote la quitte qques minutes, et juste après que son regard se perde dans la pièce, a fortiori vers une position en face d'elle (j'étais à la table en face, mais elle ne m'a pas regardé directement), je m'approche en lui disant qu'elle a "cute" (mot employé fréquemment ici, donc je m'adapte à l'environnement...). Je sens dès l'ouveture qu'elle va me dire non, et invoque le coup qu'elle est prise, avant de me montrer la preuve, à savoir une bague de fiançailles. Je la taquine un peu là-dessus, poisson rouge, chien et compagnie, puis je m'éjecte. Dans les faits, elle a bcp ri à ce que je disais (c'était pas super drôle, juste un peu de détachement), et me regardait directement. Tout est suspect sauf le corps, il paraît.

Encore une fois, je peux pas m'empêcher d'y avoir cru (que je lui plaisais), et il faut dire que dans ces conditions de jour, c'est plus facile de dire non à un prétendant en approche directe, que pendant une bringue d'enfer un samedi soir où là, même prise, elle peut déraper facilement. Je m'avance un peu, mais j'ai senti que cette fille en particulier pourrait le faire (à condition que le mec sache s'y prendre, ce qui n'est pas encore mon cas).

Bon, l'approche directe avec compliment je vais arrêter pour le moment, et me rabattre sur du semi-direct.

Qu'est-ce que ça soulage de mettre les couilles sur la table !
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By Transcendantal
#133554 Je l'ai regardé deux fois franchement avant de lui parler. Elle a répondu à chaque fois en me regardant brièvement, mais sans retourner le sourire que j'avais pourtant essayé de lui lancer la première fois et qui manquait cruellement de franchise et de spontanéité.

Je complimente sa distinction dans sa manière de parler. Durant le blanc qui a suivi, elle et ses copines rient doucement et ensemble suite à cette approche. J'enchaine tant bien que mal, mais à un volume de voix trop bas, ce qui conduit la fille à me signaler qu'elle ne m'entend pas. Se répéter est toujours très con, et un vieux bégaiement d'AFC sort de mes lèvres, durant lequel je mets en avant la rareté de mon compliment par opposition au "vous êtes belle" qu'elle doit entendre souvent. Elle me remercie (de ce "vous êtes belle"), ce qui me fait dire avec certitude qu'elle l'a pris comme un second compliment. Ce n'est pas ce que je voulais faire. Mais tant pis, une des amies présente décide alors d'intervenir et de conclure la discussion en m'avouant que la concernée a un copain. Elle me remercie encore de ces mots doux, ce qui revenait plus exactement à remercier sa copine de m'avoir cloué le bec.
Quelques minutes plus tard, un mec arrive justement, la fille lui demandant à peine installé s'il avait envie de partir.


Un peu plus tard, c'est une odeur de vanille qui retient mon attention à une station de bus. Instinctivement, je me retourne et vois une brune très sexy, lunettes de soleil sur le nez. Me plongeant dans mes pensées, je reprends la position de dos que j'avais par rapport à elle, dans le sens inverse des voitures. Le hasard veut que cette jeune fille opère quelques pas en avant et se retrouve plus ou moins face à moi, le corps et la tête tourné dans le sens des voitures, ce qui a pour effet de me situer dans son champ de vision. Elle est au téléphone.

Chacun monte dans le bus, et je fais exprès de m'installer près d'elle, sur un siège libre. Sa conversation téléphonique prend fin et se conclut par un "I love you", qui laisse planer l'éventualité du copain à l'autre bout du fil. Et pourtant, elle se recoiffe, s'agite un peu (la vérité c'est qu'elle allait descendre rapidement et que ses cheveux reflétaient un très récent soin). Je la regarde en souriant, et me répond sans sourciller, malgré les lunettes cachant encore ses yeux. Devant le foirage systématique lors d'une approche directe, je l'aborde en semi-direct et lui demande si ça va. Simplissime, banalissime, le fait est que pour moi ça marche régulièrement. Une interaction débute, mais je vois poindre mes tares, comme le syndrôme de l'interrogatoire et celui de l'excès dans l'expression de mon intérêt par questions perso trop prématurées ou compliment mal dit ou mal amené. En somme, parce que je ne sais trop souvent pas quoi dire.

De toute façon, elle doit descendre, et, contrairement à la première fille, me dit au revoir.

D'ailleurs, une reflexion m'est venue, parce que, et ça devient systématique, les filles me disent souvent qu'elles ont un mec. Oui, ça veut dire non d'un certain côté, et d'un autre côté, on sait bien que toute fille très belle est "plus ou moins" avec quelqu'un. Mais ça ne l'empêche pas de se montrer dispo.

Il y a, à mon sens, beaucoup plus de filles dispo qu'on ne croie, sous réserve que le garçon affiche virilité et spontanéité. C'est mon cas actuellement, par je ne sais quelle magie, même si le sport, et a fortiori le sport de force, comme la musculation et une certain manière de l'appréhender (par opposition au boulet qui fait ça pour faire genre qu'il en a une grosse), doit jouer un grand rôle.

Je me souviens d'un récit de rencontre de Blusher qui avait abordé en indirect une étudiante à l'université, et qui avait appris, une fois une nuit torride passée le jour même, que la concernée avait un mec.



Je suis en train de prouver le contraire : aucun espoir n'est vain.


La seconde citation, celle d'un collègue, qui répond non seulement au fatalisme erroné de la note de bas de page, mais aussi à la remarque qui m'a traité trois posts plus haut de cinglé paranoïaque :

[quote]Transcendantal, t'es une machine, les gens te mettent des bâtons dans les roues, et t'es toujours là !

Oui
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By Transcendantal
#134028 Je continue mon chemin, surtout des foirages pour être honnête (et dans la vérité), mais c'est l'étape à (dé)passer, et depuis la fin de TVT, "j'ai [effectivement] arrêté de douter" (bah oui, ce que je dis dans le feedback du programme, donc je m'auto-cite, faut bien que qqn commence un jour :mrgreen: )

J'ai tenté une approche dans le bus après ma séance de sport. Je regarde la fille, et comme par magie (sans doute vraiment le hasard), elle se retourne, et voyant que je regardais, se détourne aussi sec.
J'hésite à y aller, et puis finalement je décide de me lancer. La fille fait les grands yeux, l'air surprise, à se demander "qu'est-ce qu'il me veut ce mec". Je passe en mode direct, sur un volume de voix plutôt bas, car je voulais ne pas être entendu des alentours (ce qui est con), et sur un ton enfantin, donc un peu aigu.

[quote]
M : je voulais venir vous parler.
E : me parler de quoi ?
M : vous êtes cute
E : oh, "that's sweet", mais je ne suis pas intéressée
M : pas intéressée à quoi ?
E, me montrant par un geste de la main : je veux dire, je ne sais pas ce que vous proposez ("I don't know what you're suggesting")
M, je ne me démonte pas et dit : je crois que vous ne comprenez pas, c'est pas grave

Je me lève, grand sourire et la regardant, elle se dit désolé, sans pour autant se détourner, ce qui est surprenant, après avoir prononcé ce "sorry".

Bon, le coup du "me parler de quoi", j'y crois pas, elle savait pertinemment pourquoi je me suis levé de mon siège. Disons que c'était surement un élément de désintérêt pour me dire que j'étais vraisemblablement pas son genre. Ou alors mon intonation enfantine, ma voix basse, et la manière dont je suis apparu dès la première seconde face à elle m'ont rendu pas séduisant, voire anormal.

Je vais noter le coup des grands yeux comme signe de désintérêt. Ici ce sont des grands yeux de surprise, d'incrédulité, souvent accompagnés d'un "hein", et d'une bouche ouverte. C'était son cas. A distinguer des grands yeux, bouche fermée, quand une fille regarde un garçon qui lui a plu (par sa voix, son sourire etc), comme quand une biche est surprise par les feux d'une voiture (copyright un article du forum privé).


Auparavant, c'était dans la rue, où je dis à une fille que je voulais venir lui parler. Je lui demande où elle va, petit blabla, elle semblait vraiment concentrée sur la recherche du lieu où elle voulait se rendre, elle ne flanait pas, et pourtant, sans que je lui demande, elle se présente d'elle-même en me disant son prénom. Ok super, la suite me fait alors dire que je m'appelle "Untel de France", logique il s'agissait de se présenter l'un à l'autre, blabla sur l'arrogance des Français, et elle enchaine en me disant qu'on dit la même chose de son pays (j'apprends donc, sans poser aucune question perso, qu'elle est d'origine espagnole). Je passe sur le moment, avant les présentations, où je lui dis qu'en été on a besoin de ne porter aucun vetement (elle cherchait un magasin de fringues). Mais comme je ne savais pas quoi dire après le discours sur l'arrogance, je me suis barré. Elle ne s'y attendait pas, puisque

[quote]
E : Oh!

C'est con, mais c'est la fin, et c'est tjs le même problème qui fait que j'arrive pas à mener une interaction qui tienne la route, et que presque à chaque fois, même moi je me fais chier.

Ah bah tiens, je viens de la retrouver sur facebook, elle a un mec. Je me pose sérieusement la question de la fidélité des filles. Façon de parler.
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By Tizit
#134052 [quote="Transcendantal"]
Bon, le coup du "me parler de quoi", j'y crois pas, elle savait pertinemment pourquoi je me suis levé de mon siège. Disons que c'était surement un élément de désintérêt pour me dire que j'étais vraisemblablement pas son genre. Ou alors mon intonation enfantine, ma voix basse, et la manière dont je suis apparu dès la première seconde face à elle m'ont rendu pas séduisant, voire anormal.
Ou un shit test dont l'issue allait faire pencher la balance ;).

Je sais qu'à Montréal le rapport de séduction est beaucoup plus direct qu'en France, mais ça ne t'empêche pas d'ajouter un peu de légèreté et de mystère dans tes approches. Même si elles sont à 5500 km. de l'officine du Spike Club, il n'empêche que ces nanas sont tout aussi sensibles aux beaux mots. Être direct, ce n'est pas nécessairement dévoiler son jeu en début d'interaction : pourquoi pas plus tard, mais il faut faire assez gaffe à cet état d'esprit à mon avis.
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By Transcendantal
#134079 Ah oui le test-caca : elle aurait donc voulu voir si j'allais la complimenter sur son physique, ou qqch d'aussi pourri, comme doivent le faire tous les boulets qui la branchent, et vu que ça a été le cas, elle m'a clairement disqualifié, histoire de calmer définitivement mes ardeurs.

Quand elle m'a pointé, non du doigt, mais de sa main, j'ai pris ça comme "tu ne me plais pas". Au final, elle a fait l'innocente sur ce que je lui proposais, ce qui veut bien dire que ça puait trop le cul, a fortiori vu l'état naissant de l'interaction. Mystery aurait dit que j'ai commencé par le milieu 8)

Donc soit cette hypothèse est la bonne, et son regard grands yeux de la première seconde est celui de la biche, soit je n'ai tout simplement pas passé le test d'attraction physique, et ce regard était "oh mon Dieu pas lui, j'ai peur". Maintenant, elle a maintenu le contact visuel quand je me suis levé pour partir donc... et je suis parti le grand sourire aux lèvres, donc on avance.

Mais je connais bien mes défauts, et cette interaction les confirme encore.
By jazzitup_
#134100 [quote]Ah oui le test-caca : elle aurait donc voulu voir si j'allais la complimenter sur son physique, ou qqch d'aussi pourri, comme doivent le faire tous les boulets qui la branchent, et vu que ça a été le cas, elle m'a clairement disqualifié, histoire de calmer définitivement mes ardeurs.

C'est pas ça. Cette fille ne t'intéressait pas, mais tu l'as utilisée comme exercice d'approche. Du coup, tu n'as pas su dire pourquoi tu allais lui parler (le cute), et c'est tombé à plat.

Un compliment sur le physique peut marcher (tu peux balancer un "j'adore votre style" en mimant un truc qu'elle a), pour ça il faut qu'elle t'ait tilté pour que tu le fasses avec énergie et enthousiasme.

Perso, j'ai arrêté de me pousser à me lancer. Si je suis face d'une fille qui me plaît (transports, magasins, rue, etc...), d'abord je l'apprécie pleinement, parce qu'une belle femme, c'est agréable à regarder, et oui, je suis un boulet. J'attends qu'une approche "sorte toute seule". Du coup, la conversation s'enchaîne spontanément (ou pas, ça fait partie du jeu). S'il y a une réticence ou un test, souvent je laisse tomber, et j'attends qu'elle revienne. C'est moins d'énergie gaspillée 8) .

A quoi ça sert 1) d'aborder des filles qui ne nous plaisent pas vraiment 2) de monter aux barricades pour gagner le terrain test par test et 3) forcer le numéro de téléphone ? Ah oui 4) de ramer quand il s'agit de proposer un rendez-vous pour 5) se prendre une annulation de dernière minute. La nature est bien faite.

Pour revenir à ta progression, j'ai l'impression que tu es focalisé sur le but et non pas sur le chemin. Phrase bateau par excellence... qui veut dire apprécie pleinement le moment présent, les rencontres que tu fais, les femmes que tu croises sans les aborder.